"Dans le cas de la Corée, le statu quo actuel est simplement inacceptable", a déclaré M. Kirk devant la Commission sénatoriale chargée de confirmer sa nomination.
Signé en avril 2007 par le gouvernement du président George W. Bush, l'accord n'a toujours pas été ratifié par les 2 parties.
M. Obama l'avait qualifié de "très imparfait" durant sa campagne, arguant qu'il n'en faisait pas assez pour réduire le déficit commercial des États-Unis envers la Corée du Sud, notamment en ce qui concerne l'automobile.
M. Obama a ainsi reproché à Séoul de ne pas ouvrir suffisamment son marché aux fabricants automobiles américains.
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait de nouveau mis en avant cette question du commerce automobile entre les 2 pays lors de sa confirmation par le Sénat en janvier, invitant Séoul à renégocier ce volet. Mais les Sud-Coréens excluent de rouvrir les discussions.
Cet accord de libre-échange serait le plus important en termes de volume d'échanges signé par les États-Unis depuis celui signé avec le Canada et le Mexique en 1994. Même après sa signature, les relations commerciales entre Séoul et Washington s'étaient fortement tendues à cause d'un embargo décrété par la Corée du Sud sur la viande de boeuf américaine pour des raisons sanitaires. Séoul y avait finalement renoncé en 2008, mais le gouvernement Bush n'avait pas pu faire ratifier pour autant l'accord comme il s'y était engagé, face à l'hostilité du Congrès, aux mains des démocrates.
AFP/VNA/CVN