M. Wang a fait cette déclaration à la session d'ouverture du troisième cycle de dialogue stratégique économique États-Unis-Chine qui s'est ouvert le 9 mai à Washington.
"Présentement, nous faisons toujours face à de nombreuses incertitudes dans nos efforts pour affronter la récession économique mondiale et soutenir la relance économique," a déclaré M. Wang.
En dépit des complémentarités et heurts dans leurs politiques respectives pour assurer la relance économique, M. Wang a souligné que la Chine et les États-Unis "ont plus d'intérêts mutuels et de coopération que de divergences et de concurrence" .
Présent aussi à la cérémonie, le conseiller d'État chinois Daï Bingguo, qui s'est dit confiant que les deux parties montreront la voie pour les relations entre les deux grands pays qui accordent une place prépondérante au respect mutuel, à la coexistence harmonieuse et à la coopération gagnant-gagnant.
La relation sino-américaine est à une étape extrêmement importante de son histoire, selon M. Daï, ajoutant que les dirigeants des deux pays ont décidé en janvier de bâtir un partenariat de coopération sur la base du respect et de l'intérêt mutuels, montrant ainsi une direction claire pour les relations sino-américaines.
Reprenant les propos de M. Wang, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a indiqué que l'aptitude des deux nations à travailler ensemble est cruciale pour "la santé et la stabilité de l'ensemble de l'économie mondiale".
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré le 9 mai que la montée de la Chine est un développement positif non seulement pour la Chine, mais aussi pour l'Amérique et le monde en général. "Nous cherchons à coopérer pour faire avancer nos intérêts mutuels non seulement pour que la croissance économique soit forte, stable et équilibrée et que le commerce soit libre et juste, mais aussi pour le progrès de nos intérêts communs et pour un avenir qui viendra d'une fourniture d'énergie propre et sûre" .
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a, pour sa part, estimé que son pays ne considère par la croissance chinoise comme une menace et veut rechercher une plus grande confiance pour travailler ensemble avec la Chine sur des questions mondiales. "Ce dialogue est une opportunité pour étendre les domaines où nous coopérons et réduire les secteurs de divergence," a-t-elle déclaré.
Le dialogue de haut niveau de deux jours est passé du dialogue stratégique au dialogue stratégique et économique en 2005 et 2006 respectivement.
Les deux parties devraient aborder les questions de préoccupation communes sur le plan mondial, international et régional.
XINHUA/VNA/CVN