Le FMI a lancé l'appel au cours de la conférence des ministres africains des Finances et des gouverneurs des banques centrales, mettant l'accent sur le fait qu'honorer les engagements pourra aider à empêcher que les acquis du continent ne s'échappent.
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a déclaré à la conférence que quoique les pays africains soient dans des positions beaucoup plus fortes que celles d'il y a quelques années, plusieurs économies africaines ont encore besoin d'importants financements de l'organisation pour amortir et tenir pendant la crise.
"Au moment où la communauté internationale trouve des centaines de milliards pour résoudre la crise, je ne peux pas accepter que nous ne soyons pas capables de trouver des centaines de millions de dollars pour les pays moins avancés," a affirmé Kahn.
Le patron du FMI a rappelé aux pays donateurs qu'ils s'étaient engagés au sommet de Gleneagles à augmenter leur aide à l'Afrique à 50 milliards de dollars d'ici l'année prochaine et à 75 milliards de dollars d'ici 2015.
Les pays africains ont été avertis à la conférence de Dar es Salaam que l'impact de la crise financière en cours pourra finalement atteindre leurs frontières et les conséquences pourraient être graves.
M. Kahn a indiqué que la crise financière, qui a été faible sur les rives de l'Afrique, arrive et son impact sera grave. " Cette troisième vague" de la crise, qui frappe les pays à faible revenu, diminuera la croissance économique, grèvera les budgets et affaiblira les comptes externes.
"Et la menace n'est pas seulement économique: il y a un risque réel que des millions (de personnes) soient ramenées dans la pauvreté", a ajouté M. Kahn.
XINHUA/VNA/CVN