À la suite du tsunami géant déclenché le 11 mars par un séisme de magnitude 9 sur les côtes Nord-Est du Japon, l'alimentation électrique du complexe atomique a été interrompue, les pompes à eau stoppées et les barres de combustible nucléaire, privées d'eau de refroidissement, ont commencé à chauffer.
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), avait reconnu le mois dernier que le combustible avait partiellement ou totalement fondu dans ces trois réacteurs, mais n'avait pas émis l'hypothèse qu'il ait pu percer les cuves sous pression.
Des experts de l'AIEA ont effectué fin mai une mission d'enquête d'une semaine au Japon. Ils doivent rendre un rapport détaillé lors d'une conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire qui se tiendra du 20 au 24 juin à Vienne, siège de l'AIEA.
AFP/VNA/CVN