"Le président Saleh est arrivé à Riyad, avec certains responsables de haut rang qui ont été blessés par une frappe d'obus sur la mosquée du palais présidentiel, situé dans la partie sud de Sanaa", a confirmé le parti du Congrès général du peuple, au pouvoir, sur son site Internet.
Il n'a pas été donné davantage d'informations à ce sujet sur ce site, qui précise toutefois que le vice-président Abdu Rabu Mansour Hadi a pris la direction du gouvernement, en l'absence du président Saleh.
Le président a été blessé le 3 juin dans une attaque contre le palais présidentiel lancée par des membres de tribu armés. M. Saleh aurait été légèrement blessé au visage et à la poitrine, mais son état ne suscite pas d'inquiétude, selon les médias.
De son côté, le ministère de la Défense s'est aussi exprimé et a accusé le groupe terroriste d'al-Qaïda d'être derrière l'attaque.
Sur son site Internet, le ministère a indiqué que le président Saleh, dès son arrivée à Ryad, avait été accueilli par le ministre adjoint saoudien de la Défense, le prince Khaled bin Sultan bin Abdul Aziz Al Saud et d'autres officiels saoudiens.
Le ministère a également confirmé que des hauts responsables du gouvernement gravement blessés dans l'attaque, y compris le Premier ministre Ali Mujawar, le vice-Premier ministre Rashid al-Alami et le président du parlement Yahya al-Raiee, s'étaient eux aussi rendus en Arabie saoudite plus tôt dans la journée le 4 juin pour être soignés.
Par ailleurs, l'agence de presse officielle Saba et la télévision d'État ont également confirmé que M. Saleh était arrivé à Ryad pour se faire soigner.
Selon des sources officielles, l'attaque de le 3 juin a tué 11 gardes du corps du président et blessé plusieurs responsables de haut rang. Les informations relatives à l'arrivée du président Saleh en Arabie saoudite pour raisons médicales avaient dans un premier temps été rapportées le 4 juin par des médias locaux, mais avaient été démenties par la suite par l'attaché de presse du président.
Alors qu'on peut encore entendre des explosions, échanges de tirs et bombardements sporadiques à Sanaa, de nombreux habitants se préparent à quitter la capitale sans délai.
XINHUA/VNA/CVN