"Cette décision a pour objectif d'éviter d'irriter nos opposants et donc de mettre en danger inutilement la vie des victimes", a déclaré le porte-parole de l'armée philippine Ernesto Torres.
Pourtant, le public sera informé des "développements significatifs" sur l'enlèvement des 3 employés du CICR, dont le Suisse Andreas Notter, chef de la délégation du CICR à Zamboanga, l'Italien Eugenio Vagni et Jean Lacaba, un employé local, a fait savoir le porte-parole.
Ces 3 travailleurs humanitaires ont été enlevés jeudi dernier par des hommes armés inconnus près de la prison provinciale de Sulu dans la ville de Jolo, alors qu'ils conduisaient un projet de mise en place d'installations sanitaires et d'alimentation en eau potable.
M. Torres a affirmé que la sûreté des otages était la "préoccupation principale" de l'armée philippine.
Selon le CICR, les otages ont établi vers la fin de la journée de vendredi le premier contact avec leurs collègues aux Philippines depuis leur enlèvement.
Pour le moment, les autorités n'ont reçu aucune demande de rançon, a révélé M. Torres, ajoutant que le gouvernement s'en tenait comme toujours à sa politique de zéro paiement.
L'armée philippine a ordonné une traque des ravisseurs, soupçonnés d'être des éléments du groupe Abu Sayyaf.
Actuellement, environ 340 membres du groupe restent actifs dans les provinces de Sulu et de Basilan.
XINHUA/VNA/CVN