Lors de la 61e session du comité exécutif du Programme du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), M. Guterres a précisé que le retour au foyer n'a concerné qu'environ 250.000 personnes, cela représente un quart de la moyenne annuelle enregistrée au cours des dix dernières années.
Le caractère évolutif et de plus en plus insoluble du conflit rend l'établissement et le maintien de la paix plus difficiles, a expliqué le chef de l'HCR.
La persistance qui caractérise aujourd'hui de plus en plus le conflit est particulièrement patente dans les situations en Afghanistan, en République démocratique du Congo (RDC) et en Somalie, a indiqué M. Guterres. Aucun de ces conflits n'est nouveau. Les combats font rage en Afghanistan depuis des décennies. La RDC n'a pratiquement rien connu d'autre que le conflit depuis 1998. L'absence d'une autorité centrale effective depuis 1991 n'a cessé de nourrir les troubles en Somalie, a-t-il ajouté.
Les distinctions entre sphères militaire et civile se sont estompées. En conséquence, les civils et les humanitaires qui s'efforcent de les aider constituent des cibles. C'est pourquoi nous continuons à insister sur la nécessité de préserver l'autonomie de l'espace humanitaire. Le respect des principes d'indépendance, d'impartialité et de neutralité est le meilleur garant de la sécurité du personnel humanitaire, a souligné M. Guterres.
Jusqu'à la fin de 2009, on comptait 6, 6 millions de personnes dans le monde reconnues comme apatrides, bien que des estimations officieuses établissent ce chiffre à 12 millions.
AFP/VNA/CVN