Israël et Palestiniens veulent poursuivre les négociations

Israéliens et Palestiniens veulent continuer les négociations et souhaitent que les États-Unis parviennent à créer les conditions pour la poursuite d'un dialogue direct compromis par la reprise de la colonisation, a déclaré le 3 octobre l'émissaire américain George Mitchell.

"Malgré leurs divergences, le gouvernement israélien comme l'Autorité palestinienne nous ont demandé de poursuivre ces discussions, afin d'établir les conditions leur permettant de continuer des négociations directes", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien au Caire avec le président Hosni Moubarak.

"Tous deux veulent continuer ces négociations, ils ne veulent pas arrêter les pourparlers", a ajouté devant la presse le responsable américain qui a rencontré ces derniers jours le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas. Mais ses tentatives pour sauver les négociations de paix, relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension, n'ont pas encore connu d'avancées, les deux parties campant sur leurs positions.

Israël refuse de reconduire le gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée. Et les instances dirigeantes palestiniennes veulent suspendre les négociations avec Israël tant que la colonisation se poursuit.

M. Netanyahu a appelé samedi soir M. Abbas à poursuivre les pourparlers "sans discontinuité en vue d'aboutir à un accord de paix historique en un an".

Le président palestinien a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après ses prochaines consultations avec les responsables arabes en Libye.

M. Mitchell est arrivé samedi au Caire venant du Qatar. Il devait se rendre le 3 octobre à Amman pour rencontrer le roi Abdallah II. "Nous allons poursuivre ces efforts et ces discussions aujourd'hui (...), dans les prochains jours avec d'autres dirigeants dans la région, en Europe et ailleurs, y compris les membres du Quartette", a poursuivi M. Mitchell en référence au groupe international sur le Proche-Orient qui comprend les États-Unis, la Russie, l'ONU et l'Union européenne.

De son côté, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit a affirmé que l'Égypte "comprend la position palestinienne qui demande des conditions favorables à la poursuite des négociations directes". "Les conditions, en ce moment précis, ne sont pas propices. Nous avons demandé aux États-Unis de poursuivre leurs efforts", a-t-il ajouté.

M. Mitchell, qui avait rencontré samedi soir au Caire le chef de la Ligue arabe Amr Moussa, avait déjà indiqué à cette occasion qu'Israéliens et Palestiniens lui avaient demandé de poursuivre les efforts pour permettre la poursuite des discussions de paix.

M. Moussa avait pour sa part affirmé que "les négociations et les colonies ne peuvent pas aller de pair". Il avait dit que cette question serait discutée par le Comité de suivi arabe du processus de paix le 8 octobre en Libye et par le sommet arabe extraordinaire prévu le lendemain.

AFP/VNA/CVN

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