Des attaques simultanées étaient prévues à Londres et dans de grandes villes françaises et allemandes, a précisé la chaîne, ajoutant que le projet était à un stade avancé, mais que les attentats n'étaient pas imminents.
Des activistes basés au Pakistan et ayant planifié ces attaques étaient sous surveillance depuis quelque temps, indique Sky selon qui l'opération "avait un lien avec Al-Qaïda et possiblement avec les talibans" visant l'Europe.
Selon les sources du renseignement citées par la chaîne, les attaques auraient dû être similaires à celles de Bombay, en Inde en novembre 2008, quand un commando d'islamistes avait attaqué simultanément plusieurs objectifs, dont des hôtels, dans la capitale économique indienne, faisant 163 morts.
Pour sa part, la chaîne américaine ABC, citant un haut responsable américain non identifié, a indiqué le 28 septembre soir que les États-Unis figuraient aussi comme une cible potentielle.
La chaîne a souligné que le président Barack Obama avait été informé de ces menaces, jugées "crédibles" par ce haut responsable.
Le projet d'attaques en Europe a été découvert à la suite d'une collaboration entre les services de renseignement britanniques, français, allemands et américains, affirme Sky.
Des sources policières et du renseignement américain et en Europe, citées par ABC, ont affirmé que les informations sur les menaces d'attentats étaient basées sur l'interrogatoire d'un ressortissant allemand soupçonné de terrorisme et capturé à la fin de l'été alors qu'il cherchait à regagner l'Europe. Il serait actuellement détenu sur la base américaine de Bagram en Afghanistan.
Les policiers américains ont aussi été avisés qu'une série d'attentats similaires à ceux de Bombay étaient en préparation. Ces attentats viseraient des cibles "économiques" et "faciles", selon ABC.
Dès la découverte de ce projet, l'armée américaine a apporté son aide à ses alliés européens pour rechercher au Pakistan les organisateurs, a indiqué Sky News.
Dans nuit de le 28 septembre à hier, 2 sources françaises liées au renseignement ont toutefois indiqué à l'AFP ne pas être informées de ces projets d'attentats.
Une source française du renseignement a déclaré, sous couvert de l'anonymat, n'être "pas du tout au courant", tandis qu'une source gouvernementale française, liée aux services de renseignement, affirmait également ne pas être informée d'un tel complot déjoué.
La France a officiellement mis en garde sa population contre un risque d'attaques imminent, mais la source gouvernementale a précisé que les risques d'attentat évoqués la semaine dernière dans le pays ne portaient pas sur derniers éléments avancés par les sources de Sky News.
Le Wall Street Journal, citant des "responsables et anciens responsables" américains, a rapporté de son côté le 28 septembre que la CIA avait multiplié les attaques de drones contre des insurgés dans les zones tribales pakistanaises, pour tenter de faire échouer des attentats en Grande-Bretagne, France et Allemagne.
AFP/VNA/CVN