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Des pro-Européens devant le parlement grec à Athènes, le 9 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les nouvelles propositions grecques ont été reçues par le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, il est important que les institutions (créanciers) les prennent en compte dans leur évaluation", a indiqué ce porte-parole, Michel Reijns, sur son compte Twitter.
Ces propositions de réformes devaient être remises le 9 juillet avant minuit (22h00 GMT) aux créanciers d'Athènes (UE, BCE, FMI), qui avaient fixé un ultimatum.
Les créanciers vont se pencher "immédiatement" sur ces documents, a confié une source européenne, puis elles seront soumises le 11 juillet aux ministres des Finances de la zone euro, avant un sommet extraordinaire des 28 pays de l'Union européenne convoqué le 12 juillet à Bruxelles.
Avec ces propositions sur la table, les créanciers vont aussi pouvoir "estimer le montant du programme d'aide" pour la Grèce, a indiqué une deuxième source européenne.
La Grèce a adressé formellement le 8 juillet à la zone euro, son principal créancier, une nouvelle demande d'aide sur trois ans, la troisième depuis 2010, en échange de l'effort budgétaire dans lequel elle va s'engager. Si le compte n'y est pas, la réunion du 12 juillet pourrait se transformer en sommet de crise, amorçant une sortie de la Grèce de la monnaie unique. Ces propositions seront également soumises au parlement grec le 10 juillet pour qu'il donne son feu vert, selon l'agence Ana (semi-officielle).