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Une foule joyeuse accueille la Global Sumud Flotilla dans le port de Sidi Bou Saïd à Tunis, le 10 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette prise de position marque un revirement par rapport aux premières déclarations de la Garde nationale tunisienne, qui avait évoqué l’hypothèse d’un mégot de cigarette comme cause possible de l’incendie. Le 9 septembre, cette dernière avait déjà écarté l’idée d’une frappe de drone, affirmant que "aucun engin n’avait été détecté" lors de ses premières constatations.
Des accusations d’attaques par drones
Les faits remontent aux soirées du lundi 9 et du mardi 10 septembre. Deux navires de la flottille "Global Sumud" - le Family et l’Alma, pavillon britannique et plus grand navire de l’armada - affirment avoir été visés par des drones alors qu’ils étaient amarrés dans le port de Sidi Bou Saïd en attendant de reprendre leur route vers Gaza.
Un militant portugais, Miguel Duarte, présent sur le Family, a déclaré avoir vu un drone larguer une charge explosive à seulement quelques mètres au-dessus de sa tête. Le lendemain, la rapporteure de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a publié une vidéo montrant une boule de feu s’abattant sur le pont de l’Alma. Selon elle, il s’agirait d’une grenade incendiaire enveloppée de matériaux plastiques imbibés de carburant.
Ces affirmations ont été confirmées par Mélanie Schweizer, coordinatrice de la flottille, qui évoque deux attaques successives sur l’Alma.
Pour Ghassen Henchiri, organisateur tunisien de la flottille, "personne à part Israël n’a intérêt à nuire à la flottille". De son côté, le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot a demandé une enquête "complète et transparente", soulignant l’importance de garantir la sécurité de l’équipage.
Plusieurs bateaux venus de Barcelone chargés d’aide humanitaire sont actuellement à Tunis. Ils doivent être rejoints par des militants propalestiniens tunisiens avant un départ collectif vers Gaza dès que la météo le permettra.
AFP/VNA/CVN