>> Le chikungunya circule à un niveau jamais vu en métropole aussi tôt dans l'année
>> Chikungunya : recul du nombre de cas importés de la Réunion
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Le chikungunya ne se transmet d’une personne à une autre que par la piqûre du moustique tigre infecté par le virus. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les régions les plus touchées incluent la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse, l'Occitanie, l'Auvergne-Rhône-Alpes, et l'Île-de-France, qui avaient déjà été impactées lors des années précédentes. Pour la première fois cette année, des cas ont également été signalés en Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté.
L'augmentation significative du nombre de foyers de chikungunya et leur apparition précoce sont liées à l'épidémie qui a frappé La Réunion et la zone de l'océan Indien, attribuée à une souche du virus particulièrement bien adaptée au moustique Aedes albopictus.
Le nombre croissant de foyers sur le territoire métropolitain met en évidence le risque grandissant de transmission autochtone en France. La persistance des foyers, notamment dans les zones touristiques du sud, et le retour des vacanciers augmentent la probabilité de foyers secondaires dans d'autres régions du pays.
Parallèlement, les autorités sanitaires ont signalé 966 cas importés de cette maladie virale, dont la majorité provient de La Réunion.
D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques, se manifestant par des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et articulaires. Dans les formes les plus graves, cette infection peut être fatale.
Xinhua/VNA/CVN