Par ailleurs, la Syrie a fermé son ambassadeur au Qatar et rappelé ses ambassadeurs au Koweït et en Arabie saoudite, a ajouté Makdissi lors d'un point de presse.
L'expulsion des ambassadeurs de Tunisie et de Libye est apparemment une action de représailles contre des mesures similaires que ces pays avaient adoptées contre les diplomates syriens.
La Tunisie a été le premier pays arabe à annoncer la décision à expulser l'ambassadeur de Syrie et à couper ses relations avec Damas.
Le ministère libyen des Affaires étrangères a annoncé l'expulsion du chargé d'affaires syrien en donnant 72 heures à tous les diplomates syriens pour qu'ils quittent le pays.
Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont aussi décidé de rappeler leurs ambassadeurs en Syrie et demandé aux ambassadeurs syriens de partir, indique une déclaration du CCG rendue publique plus tôt ce mois.
L'image du lieu des attentats sanglants à Alep est diffusé par la télévision nationale de Syrie. Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur le terrain, les troupes syriennes ont été déployées en force le 11 février à Alep au lendemain d'attentats sanglants et ont bombardé par intermittence la ville rebelle de Homs, le conflit en Syrie ne montrant aucun signe de répit.
Face au blocage des efforts diplomatiques consécutif au veto russe et chinois à l'ONU il y a une semaine, la Ligue arabe doit tenir une série de réunions le 12 février au Caire pour décider de la marche à suivre après l'échec de ses précédentes tentatives pour régler la crise.
XINHUA-AFP/VNA/CVN