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Le porte-parole du Quai d' Orsay, Bernard Valero. |
«L'annonce du retour des observateurs va dans le bon sens, à condition que ces derniers puissent exercer librement et entièrement leur mandat», a déclaré le porte-parole du Quai d' Orsay, Bernard Valero. «Ils doivent notamment pouvoir se déplacer librement et avoir tous les contacts nécessaires», a-t-il précisé.
Par ailleurs, le diplomate français a signifié son soutien à l'initiative de la Turquie qui souhaite organiser une conférence internationale sur la situation en Syrie réunissant les principaux acteurs régionaux et internationaux concernés. «Nous sommes favorables à l'initiative de la Turquie qui illustre la forte mobilisation de la communauté internationale pour mettre fin à la répression en Syrie», a-t-il affirmé.
Le porte-parole a notamment indiqué que son ministre de tutelle, Alain Juppé, avait contacté à ce sujet ses homologues «dans tous les pays désireux de mettre un terme (à cette répression syrienne)», en particulier le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
Après le blocage de l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, la communauté internationale s'efforce actuellement de trouver une solution à la situation en Syrie. La France a exprimé son soutien aux initiatives de la Ligue arabe à différentes reprises, appuyant le plan de paix avancé par l'organisation panarabe en novembre 2011 ainsi que la mission d'observation dépêchée sur place au mois de décembre avant sa suspension fin janvier suite à l'intensification des violences.
XINHUA/VNA/CVN