Pour atteindre cet objectif, la Russie devra achever ses réformes des infrastructures, accroître le niveau de la concurrence, et améliorer le fonctionnement de ses institutions publiques et de son système juridique, a déclaré le ministre cité par le quotidien moscovite RBC Daily.
Selon le ministre, le PIB devrait marquer une croissance de 3, 8% à 4% au cours des 3 prochaines années, tandis que l'inflation s'élèvera à 5,6% en 2011, en baisse par rapport aux 8% attendus pour 2010.
M. Koudrine a estimé que le pays était toujours en crise mais avait fait la moitié du chemin pour en sortir. Il a présenté les principaux risques qui subsistent sur sa route, y compris l'augmentation des dépenses publiques dans la course aux élections en 2012, et le risque de manque de ressources pour financer le déficit budgétaire. Il a également mentionné le niveau élevé de la dette publique intérieure et la baisse de liquidité des banques.
Au cours de la période précédent les élections, le gouvernement sera soumis à des pressions l'incitant à accroître les dépenses, a dit M. Koudrine. "Je pense que nous ne pouvons pas augmenter les dépenses, mais nous comprenons que dans cette période il y aura des tentations de résoudre certains problèmes sociaux", a-t-il admis. M. Koudrine a également prédit une certaine baisse des investissements en raison des mauvaises conditions météorologiques et de la stagnation qui pourraient persister jusqu'à la fin de l'année.
XINHUA/VNA/CVN