Les manifestants, au nombre de 20.000 selon la police, ont défilé à l'appel des principaux syndicats et des partis de gauche dans la deuxième ville du pays, avec les slogans : "La crise, c'est le capitalisme qui doit la payer !" ou "Nationalisation des banques !".
Mais dans son discours, le Premier ministre a appelé les Grecs à "continuer" de faire les "efforts" et les "sacri fices" qui ont "réussi", selon lui, "à sauver le pays de la banqueroute". "Je mène cette bataille sans penser au coût politique, c'est une bataille pour la survie de la Grèce; soit on la mène tous ensemble, soit on va sombrer", a-t-il affirmé.
Parmi les mesures à adopter rapidement, qui s'ajoutent à la réforme des retraites, à l'abaissement des salaires des fonctionnaires et à la hausse des taxes déjà décidées, figurent l'adoption "d'un nouveau cadre pour réglementer l'approvisionnement des hôpitaux" afin "de mettre de l'ordre dans ce secteur", a-t-il dit.
Il s'est aussi engagé à "ouvrir à la concurrence des professions fermées, comme les routiers, à restructurer l'Organisme public des chemins de fer, lourdement endetté, ainsi que d'autres organismes publics endettés et à libéraliser le marché de l'énergie", en se référant à la suppression du monopole de l'entreprise publique d'électricité (DEI). Il a promis la protection "des chômeurs et d'autres groupes faibles de la société avec un enveloppe de 3,5 milliards d'euros provenant surtout des programmes européens" ainsi que "la simplification des procédures pour les entreprises en vue de promouvoir les investissements, le développement vert, la recherche et l'innovation".
AFP/VNA/CVN