Les lettres proposant ces discussions ont été transmises vendredi dernier via la Chine, a indiqué le ministère sud-coréen de l'Unification qui n'a pas précisé s'il donnerait son accord à de tels pourparlers.
Pyongyang avait estimé le 10 février qu'il n'était pas nécessaire de continuer de dialoguer avec le Sud, au lendemain de l'arrêt de pourparlers militaires entamés le 8 février avec son voisin après des mois de vives tensions. Ces pourparlers entre hauts gradés militaires sud et nord-coréens avaient pris fin abruptement le 9 février sans aboutir à un accord. La Chine avait appelé de son côté les deux Corée à mettre de côté leurs divergences et à reprendre le dialogue.
Il s'agissait de la première réunion entre des responsables nord et sud-coréens depuis l'échange de tirs par Pyongyang d'une île sud-coréenne le 23 novembre dernier, qui avait fait quatre morts. La délégation de la RPDC avait quitté la table des discussions après avoir refusé de s'excuser pour deux incidents graves survenus en 2010, comme le demandait Séoul : l'échange de tirs de novembre et le torpillage d'une corvette sud-coréenne en mars (46 morts), attribué par une enquête internationale à Pyongyang, qui dément toute responsabilité.
Cette rencontre devait fixer la date, le lieu et l'ordre du jour d'une réunion à plus haut niveau, vraisemblablement entre les deux ministres de la Défense.
AFP/VNA/CVN