"Cette coopération (...) va transformer rapidement notre région en pôle politique, économique et culturel puissant", ce qui est "dans l'intérêt de la paix et de la stabilité" de la région, a estimé M. Ahmadinejad.
Abdullah Gül a assuré qu'il n'y avait "aucun obstacle au développement de la coopération entre les deux pays". "Nous avons eu des discussions détaillées, les principales questions communes ont été discutées et des décisions importantes ont été prises", a-t-il déclaré. "Nous avons décidé de donner, chacun de notre côté, des ordres pour lever les obstacles" au renforcement de la coopération irano-turque, identifiés lors de ces discussions, a-t-il ajouté sans donner de précisions.
Le président turc est arrivé dimanche soir à Téhéran pour une visite officielle de quatre jours, à la tête d'une forte délégation comprenant plusieurs ministres, dont celui des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, et une centaine de chefs d'entreprise et d'hommes d'affaires.
Lors de la conférence de presse, le président iranien a également "remercié en particulier le président turc pour la bonne position de la Turquie en ce qui concerne les droits nucléaires de l'Iran".
Ankara a pris la défense de l'Iran dans ses difficiles négociations avec les grandes puissances sur son programme nucléaire, se posant en médiateur entre les deux parties.
La Turquie a récemment affirmé qu'elle n'appliquerait pas les sanctions économiques américaines contre Téhéran, et respecterait seulement les sanctions décidées par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La Turquie continuera ses efforts pour faciliter le dialogue entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien, a déclaré samedi M. Gül dans une interview à l'agence officielle iranienne Irna.
Elle a également hébergé en janvier à Istanbul le deuxième round de nouvelles négociations entre les deux parties, qui ont abouti à une impasse.
AFP/VNA/CVN