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Le président Alpha Condé à New Delhi, le 27 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Cour déclare en conséquence M. Alpha Condé, candidat présenté par le RPG Arc-en-ciel (Rassemblement du peuple de Guinée, au pouvoir), ayant obtenu 2.284.827 des suffrages exprimés, soit 57,84%, élu président de la République pour la mandature allant du 21 décembre 2015 au 21 décembre 2020.
Trois des huit candidats, arrivés 4e, 5e et 6e, avec un peu plus de 1% des voix chacun, avaient saisi la Cour constitutionnelle. Ils invoquaient notamment l'autorisation par la Céni, du vote sans enveloppe, l'expulsion de leurs délégués de nombreux bureaux de vote, et alléguant d'irrégularités dans la distribution des cartes d'électeur et de la participation de mineurs dans les zones favorables au pouvoir.
Dès le lendemain du scrutin, les sept adversaires de M. Condé ont dénoncé une "mascarade" et refusé par avance d'en reconnaître les résultats. Mais le chef de l'opposition Cellou Dalein Diallo, arrivé deuxième avec 31,45% des voix, avait prévenu le 17 octobre qu'il ne saisirait pas la Cour constitutionnelle, récemment créée, dont il conteste l'indépendance.
Les différentes missions d'observation électorales, notamment européenne et africaines, avaient constaté une série de problèmes logistiques et d'organisation mais salué la forte participation et l'absence de violences le jour du vote. Au moins 13 personnes avaient été tuées et quelque 80 blessées dans les violences électorales, selon Amnesty International. Ancien opposant, Alpha Condé est le premier président démocratiquement élu de cette ex-colonie française d'Afrique de l'Ouest, dirigée jusqu'alors par des pouvoirs autoritaires ou dictatoriaux.
AFP/VNA/CVN