La "guerre des mots" se poursuit au 3e jour de la grève chez British Airways

La direction de British Airways (BA) et le syndicat Unite ont poursuivi le 22 mars leur guerre des mots à propos de l'impact de la grève du personnel navigant de la compagnie aérienne, malgré des appels répétés du gouvernement et des milieux d'affaires à négocier pour sortir du conflit.

Le syndicat, à l'origine de la première grève depuis 13 ans au sein de la compagnie britannique, qui a commencé samedi, a maintenu qu'elle était respectée à 80% par le personnel de cabine, et que moins de 300 volontaires avaient accepté de remplacer les grévistes.

Cette grève de 3 jours vise à protester contre des suppressions d'emplois et des mesures d'austérité salariale que la direction veut imposer au personnel navigant, pour réduire de lourdes pertes.

L'arrêt de travail devait prendre fin le 22 mars, mais si un compromis entre la direction et Unite n'est pas trouvé d'ici là, une nouvelle grève de 4 jours débutera samedi prochain.

BA, à l'inverse, a répété que ses mesures visant à limiter l'impact de la grève fonctionnaient mieux que prévu, et qu'elle avait été en mesure d'assurer plus de vols que prévu initialement.

Elle a affirmé le 22 mars qu'elle avait assuré 78% de ses vols long-courriers et 50% de ses vols de courte distance ce week-end, et a chiffré à seulement 7 millions de livres par jour (soit 7,7 millions d'euros) le coût de la grève, maintenant du même coup ses prévisions de résultats pour son exercice financier qui s'achève à la fin du mois.

Nouvelle illustration de la "guerre des mots" à laquelle elle se livre avec Unite, BA a par ailleurs accusé dans un communiqué le syndicat de donner des évaluations fantaisistes sur l'impact de la grève, et a reproché à certains médias de leur donner autant de poids qu'à ses propres estimations.

Pendant ce temps, les appels à résoudre le conflit par la négociation se sont multipliés.

London First, association rassemblant de grandes multinationales installées dans la capitale britannique, s'est ainsi plainte que la grève portait atteinte à la réputation de Londres en tant que centre d'affaires, et a appelé les 2 parties à reprendre les négociations.

De son côté, un porte-parole de Downing Street a répété que le premier ministre Gordon Brown souhaitait une reprise du dialogue.

AFP/VNA/CVN

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