Le prix du thé propre - ou bio - oscille de 300.000 à 500.000 dôngs/kilo dans des régions de production renommées telles que Tân Cuong (ville de Thai Nguyên), La Bang, Hùng Son (district de Dai Tu), Hoà Binh, Minh Lâp (Dông Hy). Dans d'autres régions moins cotées telles que Phu Luong, Phô Yên, le chef-lieu de Sông Công, il va de 120.000 à 200.000 dôngs/kilo.
Selon Lê Thi Hoàng Mai, du Service de l'agriculture et du développement rural de Thai Nguyên, "grâce aux applications de nouvelles variétés, le rendement est passé de 6,63 tonnes/ha en 2005 à dix tonnes/ha aujourd'hui. Cela a contribué à porter le revenu annuel des foyers producteurs de 36,5 millions à 60 millions de dôngs/ha ".
L'application de techniques avancées et de production propre a en effet apporté beaucoup d'avantages aux producteurs de thé de Thai Nguyên. Selon le représentant de l'Association provinciale du thé, la population de la province apprécie cette nouvelle orientation. Cette association et celle des paysans aident les planteurs à appliquer les normes de Bonne Pratique Agricole Viet GAP.
Le projet "Modèle de production du thé propre" est financé par l'organisation hollandaise Agriterra. Il a été mis en oeuvre dans quatre communes : Tân Cuong, Phuc Triu, Phuc Xuân (ville de Thai Nguyên) et La Bang (district de Dai Tu). Avec comme objectif de sensibiliser la population à la production, à la transformation et à la consommation du thé propre, ainsi que d'augmenter les revenus des cultivateurs. Le comité de gestion du projet a organisé un cours de formation pour les agriculteurs de ces quatre communes. Il est chargé d'enregistrer et de certifier la qualité aux normes VietGAP et de former des cadres gestionnaires.
Cette année, le rendement du thé propre a connu une croissance d'environ 12% par rapport à 2010. En outre, le comité de gestion s'est coordonné avec les autorités locales pour créer 18 modèles de production et de consommation du thé propre avec la participation de 180 membres. Ce qui a contribué à augmenter de 5% à 10% le revenu annuel des foyers paysans.
Mai Huong/CVN