"Nous passons en revue le cas de chacun des détenus afin de juger si, oui ou non, ils doivent faire l'objet d'un procès (ou) être libérés et, si tel est le cas, quel pays pourrait les accueillir s'ils ne peuvent être renvoyés chez eux car ils y seraient torturés ou ils y subiraient de mauvais traitements", a déclaré le vice-président américain, interrogé par la BBC lors de son déplacement en Ukraine et en Géorgie.
"Nous nous attendons à ce que, avant janvier, bien avant janvier, nous aurons une décision sur chaque cas individuel", a-t-il affirmé après avoir été interrogé sur les difficultés qu'éprouverait l'administration Obama pour fermer comme promis d'ici au mois de janvier la prison de Guantanamo.
À mi-parcours depuis la signature le 22 janvier dernier du décret ordonnant la fermeture un an plus tard du camp situé sur une base américaine à Cuba, seuls 11 détenus ont été libérés et un autre déféré devant un tribunal de droit commun. La plupart des prisonniers de Guantanamo sont enfermés depuis plus de 7 ans sans inculpation ni procès.
Signe de la complexité du dossier, de hauts responsables de l'administration ont annoncé lundi aux journalistes qu'un rapport, attendu mardi, serait finalement remis avec 6 mois de retard. Ce rapport devait définir le régime de détention des prisonniers de Guantanamo qui ne seront pas libérés.
AFP/VNA/CVN