Aux termes de la Déclaration de San Jose, présentée par le prix Nobel de la paix 1987, M. Zelaya devait retrouver ses fonctions dès vendredi dans le cadre d'un retour à la situation d'avant le coup d'État, mais en acceptant de répondre devant la justice des accusations lancées contre lui.
En vertu d'une amnistie générale qui couvrirait toutefois tous les "délits politiques" commis avant et après le coup d'État du 28 juin, le président déchu ne devrait plus comparaître pour haute trahison, mais ferait toujours l'objet de poursuites pour corruption.
Malgré ce changement par rapport au premier plan proposé le week-end dernier par M. Arias, les autorités en place depuis le coup d'État ont de nouveau manifesté leur refus de laisser revenir au pouvoir le président déchu. "Le retour de monsieur Zelaya comme président, c'est impossible", a déclaré le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de fait, Carlos Lopez Contreras, à la chaîne d'information CNN en espagnol. "Ce point reste à l'écart de la médiation. Tout le reste est négociable et peut faire l'objet d'une solution", a-t-il ajouté.
Roberto Micheletti, président désigné après l'éviction de M. Zelaya, a pour sa part indiqué qu'il attendait le rapport de sa délégation avant de se prononcer.
L'accord "est pratiquement mort", a estimé de son côté M. Zelaya.
AFP/VNA/CVN