"L'UE appelle les parties impliquées dans les négociations parrainées par le Costa Rica à faire leur possible afin de parvenir à une rapide résolution de la crise, comme l'a proposé le président Arias. L'UE appelle également toutes les parties à s'abstenir de toute action susceptible d'exacerber les tensions et les violences", a indiqué la présidence suédoise de l'UE dans un communiqué.
Avant qu'une solution pacifique négociée n'ait été trouvée, l'UE continuera à restreindre ses contacts au niveau politique avec les représentants du gouvernement de facto du Honduras et à suspendre la coopération de développement bilatéral de ses États membres avec les institutions gouvernementales honduriennes, outre l'aide humanitaire et les secours d'urgence.
"L'UE prévoit également d'adopter de nouvelles mesures ciblées", indique le communiqué, ajoutant que l'UE reste prête à contribuer à l'établissement de l'ordre constitutionnel et d'un processus démocratique au Honduras.
À l'intérieur du pays, le gouvernement de Roberto Micheletti a ordonné le 21 juillet l'expulsion du personnel de l'ambassade vénézuélienne d'ici 72 heures, haussant le ton face à la communauté internationale qui accentue la pression pour obtenir le retour du président destitué Manuel Zelaya.
Mais le chargé d'affaires vénézuélien à Tegucigalpa, Uriel Vargas, a affirmé qu'il n'obéirait pas à l'ordre d'expulsion lancé par le chef du régime, Roberto Micheletti, ex-président du Congrès désigné à la tête du pays d'Amérique centrale. "Nous ne reconnaissons pas le gouvernement de Roberto Micheletti", a réagi M. Vargas.
L'ambassadeur du Venezuela à Tegucigalpa a déjà quitté le pays, rappelé par Caracas peu après le coup d'État, comme ceux de ses alliés de la gauche radicale latino-américaine (Bolivie, Équateur, Nicaragua).
XINHUA-afp/VNA/CVN