Les 2 dirigeants, qui se sont déjà rencontrés lors d'une visite de M. Obama à Bagdad en avril, ont "des conversations franches, nous aurons des discussions sur la nécessité de poursuivre le processus politique" afin d'éviter tout retour en arrière, dit un haut responsable de l'administration américaine sous couvert de l'anonymat.
M. Obama, un des rares Américains à s'être opposés dès la première heure à la guerre en Irak, et M. Maliki, l'interlocuteur privilégié de l'ancien président George W. Bush, se rencontrent 3 semaines après que les soldats américains eurent respecté l'échéance du 30 juin pour se retirer des villes irakiennes. D'ici à fin 2011, il ne doit plus y avoir de soldats américains en Irak, en vertu de l'accord conclu en 2008 entre l'administration Bush et le gouvernement Maliki.
M. Obama a endossé cet accord. En même temps qu'elle retire les soldats, son administration dit vouloir développer les relations bilatérales à long terme, économiques, culturelles, en se fondant sur un autre accord conclu en 2008.
Mais elle s'inquiète de voir que la sécurité reste fragile dans un pays au coeur d'une région pétrolière et stratégique, comme l'a montré une série d'attentats qui ont fait 21 morts le 22 juillet.
M. Maliki compte toujours sur le soutien américain. Il devrait ainsi participer dans la capitale américaine à une conférence sur l'investissement américain dans son pays.
AFP/VNA/CVN