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Après le vote de ces mesures, prévu pour mercredi soir 22 juilet, le gouvernement "va reprendre immédiatement les négociations avec les institutions, UE, BCE et FMI, qui doivent durer jusqu'au 20 août au plus tard", a indiqué la porte-parole citée dans un communiqué.
La Grèce espère d'ici à cette date finaliser l'accord sur un troisième prêt sur trois ans, comme convenu le 12 juillet entre Athènes et la zone euro.
Le 20 août, la Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser 3,188 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE) puis 1,5 milliard d'euros au Fonds monétaire international (FMI) en septembre.
Le 20 juillet, grâce aux 7,16 milliards d'euros débloqués en urgence par l'Union européenne, la Grèce a pu solder deux arriérés dus au FMI les 30 juin et 13 juillet, pour un total de deux milliards d'euros et verser à la BCE son dû de 4,2 milliards d'euros.
Suite à cet accord et au financement d'urgence obtenu par Athènes, l'agence de notation Standard and Poor's a relevé mardi 21 juillet de deux crans, à "CCC+" sa note de la dette grecque, assorti d'une perspective "stable". Selon S&P, cet accord a réduit le risque d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, mais le danger d'un "Grexit" reste néanmoins "élevé".
Vote test le 22 juillet
Le deuxième volet des mesures contenu dans le projet de loi, déposé au Parlement par le gouvernement grec, comprend l'introduction de la directive européenne de 2013, adoptée lors de la crise à Chypre et garantissant des dépôts bancaires jusqu'à 100.000 euros. Il inclut aussi une réforme du code de procédure civile visant à simplifier et accélérer la justice et en réduire les coûts.
Le syndicat des fonctionnaires Adedy a annoncé une manifestation devant le Parlement à Athènes mercredi soir 22 juillet, lors du débat du texte à l'Assemblée en procédure d'urgence.
Ce vote constitue un nouveau test pour le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras, issu du parti de la gauche radicale Syriza, dont plus d'un cinquième des députés s'étaient prononcés contre le premier volet des mesures de rigueur voté au Parlement il y a une semaine. Ces mesures ont finalement été adoptées grâce aux voix de l'opposition, de droite et socialiste.
Ces premières mesures portaient surtout sur la hausse de la TVA et des cotisations sociales, une loi entrée en vigueur dès lundi 20 juillet.
La porte-parole a expliqué que le gouvernement s'était mis d'accord avec les institutions pour reporter à "plus tard" la suppression graduelle des pré-retraites, qui aurait dû être adoptée mercredi dernier.
Selon des analystes, le gouvernement de coalition de Syriza et des Grecs Indépendants (petit parti souverainiste) serait contraint de recourir à des élections anticipées dans les prochains mois si les défections se poursuivaient au sein du groupe parlementaire de Syriza.
Mais le gouvernement, au pouvoir depuis six mois, espère que le nombre de frondeurs n'augmentra pas lors du vote du 22 juillet.
Le Premier ministre Alexis Tsipras a remanié il y a quatre jours son gouvernement et s'est dit déterminé à continuer son mandat avec "un gouvernement minoritaire" pour garantir la finalisation le plus tôt possible de l'accord sur un nouveau prêt.
Olga Gerovassili a écarté le 20 juillet l'éventualité d'élections anticipées, estimant que cela "ne serait pas utile pour le moment" car le gouvernement doit se concentrer sur la finalisation de l'accord avec les créanciers.
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Après le vote de ces mesures, prévu pour mercredi soir 22 juilet, le gouvernement "va reprendre immédiatement les négociations avec les institutions, UE, BCE et FMI, qui doivent durer jusqu'au 20 août au plus tard", a indiqué la porte-parole citée dans un communiqué.
La foule des passants devant le Parlement grec, place Syntagma, le 21 juillet à Athènes. Photo : AFP/VNA/CVN |
La Grèce espère d'ici à cette date finaliser l'accord sur un troisième prêt sur trois ans, comme convenu le 12 juillet entre Athènes et la zone euro.
Le 20 août, la Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser 3,188 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE) puis 1,5 milliard d'euros au Fonds monétaire international (FMI) en septembre.
Le 20 juillet, grâce aux 7,16 milliards d'euros débloqués en urgence par l'Union européenne, la Grèce a pu solder deux arriérés dus au FMI les 30 juin et 13 juillet, pour un total de deux milliards d'euros et verser à la BCE son dû de 4,2 milliards d'euros.
Suite à cet accord et au financement d'urgence obtenu par Athènes, l'agence de notation Standard and Poor's a relevé mardi 21 juillet de deux crans, à "CCC+" sa note de la dette grecque, assorti d'une perspective "stable". Selon S&P, cet accord a réduit le risque d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, mais le danger d'un "Grexit" reste néanmoins "élevé".
Vote test le 22 juillet
Le deuxième volet des mesures contenu dans le projet de loi, déposé au Parlement par le gouvernement grec, comprend l'introduction de la directive européenne de 2013, adoptée lors de la crise à Chypre et garantissant des dépôts bancaires jusqu'à 100.000 euros. Il inclut aussi une réforme du code de procédure civile visant à simplifier et accélérer la justice et en réduire les coûts.
Le Parlement grec à Athènes doit se pencher sur le deuxième volet des mesures controversées exigé par les créanciers pour garantir un nouveau prêt au pays. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le syndicat des fonctionnaires Adedy a annoncé une manifestation devant le Parlement à Athènes mercredi soir 22 juillet, lors du débat du texte à l'Assemblée en procédure d'urgence.
Ce vote constitue un nouveau test pour le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras, issu du parti de la gauche radicale Syriza, dont plus d'un cinquième des députés s'étaient prononcés contre le premier volet des mesures de rigueur voté au Parlement il y a une semaine. Ces mesures ont finalement été adoptées grâce aux voix de l'opposition, de droite et socialiste.
Ces premières mesures portaient surtout sur la hausse de la TVA et des cotisations sociales, une loi entrée en vigueur dès lundi 20 juillet.
La porte-parole a expliqué que le gouvernement s'était mis d'accord avec les institutions pour reporter à "plus tard" la suppression graduelle des pré-retraites, qui aurait dû être adoptée mercredi dernier.
Selon des analystes, le gouvernement de coalition de Syriza et des Grecs Indépendants (petit parti souverainiste) serait contraint de recourir à des élections anticipées dans les prochains mois si les défections se poursuivaient au sein du groupe parlementaire de Syriza.
Mais le gouvernement, au pouvoir depuis six mois, espère que le nombre de frondeurs n'augmentra pas lors du vote du 22 juillet.
Le Premier ministre Alexis Tsipras a remanié il y a quatre jours son gouvernement et s'est dit déterminé à continuer son mandat avec "un gouvernement minoritaire" pour garantir la finalisation le plus tôt possible de l'accord sur un nouveau prêt.
Olga Gerovassili a écarté le 20 juillet l'éventualité d'élections anticipées, estimant que cela "ne serait pas utile pour le moment" car le gouvernement doit se concentrer sur la finalisation de l'accord avec les créanciers.
AFP/VNA/CVN