>>Honda confirme un nouveau décès lié aux airbags défectueux de Takata
Cette mesure porte à 24,5 millions le nombre total de voitures convoquées au garage pour la même raison par le seul groupe Honda, très ébranlé par cette affaire.
"Dans le cadre des enquêtes que chaque constructeur mène sur les voitures en circulation, nous avons détecté une anomalie concernant l'agent gonfleur, d'où nos inquiétudes" et ce "rappel préventif", a expliqué un porte-parole du groupe, joint à Tokyo.
Pour le seul Japon, 1,63 million d'automobiles sont affectées.
Le nouveau PDG de Honda, Takahiro Hachigo, avait assuré le 6 juillet, lors de sa première apparition publique, avoir "revu le système de contrôle de qualité", tout en réitérant les excuses de l'entreprise pour ces rappels en série.
Le constructeur, premier client de Takata, a récemment évalué à 44,8 milliards de yens (plus de 300 millions d'euros) les frais occasionnés, et a dû réviser ses résultats 2014/15 en conséquence, accusant un net recul de ses bénéfices annuels.
Des dizaines de millions de véhicules dans le monde (dont plus de 30 millions aux États-Unis) ont dû être rappelés pour remplacer les équipements viciés, responsables à ce jour de la mort d'au moins huit personnes et de nombreux incidents.
Le géant automobile Toyota a pour sa part fait revenir 12 millions de voitures depuis le début de la crise, et Nissan plus de quatre millions.
Le gonfleur peut éclater sous certaines conditions (humidité, chaleur, ancienneté...), projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le
conducteur ou le passager.
L'équipementier Takata avait indiqué début juin chercher encore la "cause fondamentale" de ces ruptures anormales. Le fabricant a promis des aménagements dans la conception des airbags et cherche à changer le composant chimique utilisé, le nitrate d'ammonium, souvent pointé du doigt.
Cette mesure porte à 24,5 millions le nombre total de voitures convoquées au garage pour la même raison par le seul groupe Honda, très ébranlé par cette affaire.
Honda a annoncé le rappel de 4,5 millions de véhicules supplémentaires dans le monde. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Dans le cadre des enquêtes que chaque constructeur mène sur les voitures en circulation, nous avons détecté une anomalie concernant l'agent gonfleur, d'où nos inquiétudes" et ce "rappel préventif", a expliqué un porte-parole du groupe, joint à Tokyo.
Pour le seul Japon, 1,63 million d'automobiles sont affectées.
Le nouveau PDG de Honda, Takahiro Hachigo, avait assuré le 6 juillet, lors de sa première apparition publique, avoir "revu le système de contrôle de qualité", tout en réitérant les excuses de l'entreprise pour ces rappels en série.
Le constructeur, premier client de Takata, a récemment évalué à 44,8 milliards de yens (plus de 300 millions d'euros) les frais occasionnés, et a dû réviser ses résultats 2014/15 en conséquence, accusant un net recul de ses bénéfices annuels.
Des dizaines de millions de véhicules dans le monde (dont plus de 30 millions aux États-Unis) ont dû être rappelés pour remplacer les équipements viciés, responsables à ce jour de la mort d'au moins huit personnes et de nombreux incidents.
Le géant automobile Toyota a pour sa part fait revenir 12 millions de voitures depuis le début de la crise, et Nissan plus de quatre millions.
Le gonfleur peut éclater sous certaines conditions (humidité, chaleur, ancienneté...), projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le
conducteur ou le passager.
L'équipementier Takata avait indiqué début juin chercher encore la "cause fondamentale" de ces ruptures anormales. Le fabricant a promis des aménagements dans la conception des airbags et cherche à changer le composant chimique utilisé, le nitrate d'ammonium, souvent pointé du doigt.
AFP/VNA/CVN