>>Accord entre Athènes et la Zone euro après des négociations marathon
L'accord a été signé à Bruxelles par le Premier ministre grec de gauche radicale "le pistolet sur la tempe", pour reprendre les propos d'un de ses proches, tant il comprend de mesures sévères, les contreparties en étant un financement pendant trois ans et un début de négociation sur la dette de la Grèce.
Mais de retour dans son pays, Alexis Tsipras pourra faire valoir qu'il n'avait guère le choix, à moins de ruiner toutes les banques grecques, déjà bien affaiblies par cinq mois de perfusion aux aides d'urgence de la BCE (ELA) et plus de deux semaines de contrôle des capitaux, et de faire sortir la Grèce de l'euro alors qu'il est plébiscité par 74% des Grecs, selon un récent sondage.
Alexis Tsipras risque certes de provoquer le dépit d'une partie des 61% de Grecs qui ont rejeté il y a dix jours par référendum un précédent programme proposé par les créanciers (BCE, UE, FMI) bien modéré par rapport à celui que prévoit le nouvel accord.
Mais, à défaut de le soutenir, beaucoup de Grecs étaient soulagés de l'accord lundi 13 juillet.
Ainsi, Dimitris Charalambidis, 59 ans, qualifiait M. Tsipras de "charlatan", mais jugeait l'accord rapporté de Bruxelles "satisfaisant pour la Grèce".
Emile Poligenis, journaliste d'un site internet d'information ecclésiastique (orthodoxe grec), et "pas d'extrême gauche", trouve M. Tsipras "courageux" et "le meilleur Premier ministre possible pour la Grèce".
La prochaine bataille se joue au Parlement dans les jours à venir, quand M. Tsipras va devoir faire voter les mesures dont l'accord prévoit qu'elles doivent être adoptées "d'ici au 15 juillet" : réforme de la TVA, des retraites, de l'agence des statistiques nationales Elstat, mise en place d'un Conseil budgétaire.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et son ministre des Finances, Euclide Tsakalotos (gauche), à l'issue du sommet de l'Eurogroupe le 13 juillet à Bruxelles. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'accord a été signé à Bruxelles par le Premier ministre grec de gauche radicale "le pistolet sur la tempe", pour reprendre les propos d'un de ses proches, tant il comprend de mesures sévères, les contreparties en étant un financement pendant trois ans et un début de négociation sur la dette de la Grèce.
Mais de retour dans son pays, Alexis Tsipras pourra faire valoir qu'il n'avait guère le choix, à moins de ruiner toutes les banques grecques, déjà bien affaiblies par cinq mois de perfusion aux aides d'urgence de la BCE (ELA) et plus de deux semaines de contrôle des capitaux, et de faire sortir la Grèce de l'euro alors qu'il est plébiscité par 74% des Grecs, selon un récent sondage.
Alexis Tsipras risque certes de provoquer le dépit d'une partie des 61% de Grecs qui ont rejeté il y a dix jours par référendum un précédent programme proposé par les créanciers (BCE, UE, FMI) bien modéré par rapport à celui que prévoit le nouvel accord.
Mais, à défaut de le soutenir, beaucoup de Grecs étaient soulagés de l'accord lundi 13 juillet.
Ainsi, Dimitris Charalambidis, 59 ans, qualifiait M. Tsipras de "charlatan", mais jugeait l'accord rapporté de Bruxelles "satisfaisant pour la Grèce".
Emile Poligenis, journaliste d'un site internet d'information ecclésiastique (orthodoxe grec), et "pas d'extrême gauche", trouve M. Tsipras "courageux" et "le meilleur Premier ministre possible pour la Grèce".
La prochaine bataille se joue au Parlement dans les jours à venir, quand M. Tsipras va devoir faire voter les mesures dont l'accord prévoit qu'elles doivent être adoptées "d'ici au 15 juillet" : réforme de la TVA, des retraites, de l'agence des statistiques nationales Elstat, mise en place d'un Conseil budgétaire.
AFP/VNA/CVN