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COVID-19
La France "en train de sortir" de la crise sanitaire, la vaccination s'accélère

"Nous touchons au but" : le premier ministre Jean Castex a précisé lundi 10 mai les contours d'un retour progressif à la normale, sur fond d'accélération de la campagne de vaccination contre le COVID-19, désormais ouverte aux plus de 50 ans.

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Des flacons de vaccin contre le COVID-19.

"Je le dis de la façon la plus claire: nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. Evidemment, cette sortie va se faire de façon progressive, prudente et accompagnée. Mais la tendance est claire, nous touchons au but et c'est une bonne nouvelle", a déclaré le chef du gouvernement dans un entretien au Parisien.

À neuf jours de la réouverture des terrasses, de certains commerces et d'autres activités en France, Matignon a apporté des précisions notamment sur les modalités d'ouverture des cafés, bars et restaurants.

Ces derniers pourront rouvrir dès le 19 mai pour des tablées de six convives, puis leurs salles le 9 juin, mais ils devront se limiter à la moitié de la capacité de celles-ci.

Alors que la France s'apprête à desserrer l'étau des restrictions, la campagne de vaccination s'intensifie. Depuis lundi, les centres de vaccination sont ouverts à tous les plus de 50 ans qui ont trouvé un rendez-vous, sans condition de santé.

18 millions de doses 

Mercredi, s'ajouteront les adultes de tout âge qui auront déniché un créneau disponible la veille pour le lendemain.

Début de nettoyage de la terrasse d'un café à Paris, le 10 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

Avec plus de 18 millions de premières doses injectées, le gouvernement espère tenir son objectif de 20 millions de premières injections mi-mai, soit "au sortir du week-end de l'Ascension", même si les "hésitations" autour du vaccin AstraZeneca "nous ont fait baisser de rythme, a souligné le Premier ministre.

"Si on arrive à vacciner plus vite qu'aujourd'hui, on peut atteindre les 50% de vaccinés début juillet. Et si on était à un niveau de circulation bas, rêvons, 5.000 (cas) par jour (contre un peu moins de 20.000 actuellement) alors, oui, on pourrait aborder l'été dans de bonnes conditions", a projeté lundi matin 10 mai sur France Inter l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique qui guide le gouvernement.

Vacciner plus, mais avec ou sans AstraZeneca ? Interrogé sur la possibilité d'élargir le vaccin du laboratoire anglo-suédois aux moins de 55 ans, le ministre de la Santé Olivier Véran a semblé enterrer l'hypothèse en répondant "probablement non à l'heure actuelle".

La Haute autorité de santé (HAS) se prononcera sur le sujet en "milieu de semaine", a-t-elle indiqué à l'AFP.

Elle avait décidé mi-mars de restreindre l'utilisation de ce vaccin aux plus de 55 ans seulement à cause de rares cas de thromboses atypiques. Olivier Véran avait saisi l'instance fin avril sur une éventuelle autorisation pour tous les volontaires, quel que soit leur âge, s'ils signaient une décharge.

Réas en baisse 

Samedi, le Premier ministre Jean Castex a exhorté la population à "se faire vacciner avec tous les vaccins, en particulier avec l'AstraZeneca".

Mais s'"il faut continuer de le faire parce qu'il (le vaccin AstraZeneca) nous aidera à la sortie de crise (...) pour répondre aux variants, on voit que d'autres vaccins sont aujourd'hui plus efficaces", a ajouté Emmanuel Macron, à Strasbourg, après l'annonce selon laquelle l'Union européenne n'avait pas encore renouvelé son contrat auprès du laboratoire anglo-suédois au-delà du mois de juin.

Selon un document du ministère de la Santé que s'est procuré l'AFP, au 5 mai, seulement 54% des 7,3 millions de doses d'AstraZeneca avaient été injectées en France, contre 79% pour Moderna, et 89% pour Pfizer/BioNTech.

De son côté, Olivier Véran a expliqué que sur 2 millions de doses d'AZ reçues la semaine dernière, "700.000 ont été commandées par les médecins libéraux, infirmiers, sages-femmes" vers lesquels ce vaccin est dirigé, 700 à 800.000 sont mises de côté pour une deuxième injection et le reste est gardé pour les centres de vaccination, qui ont la priorité sur les vaccins dits à ARN messager, comme ceux de Pfizer et Moderna.

Du côté des indicateurs, la tendance à la baisse se poursuivait lundi 10 mai avec moins de 4.900 personnes dans les services de réanimation.

Cet indicateur, surveillé de très près par les autorités sanitaires, s'éloigne de la barre des 6.000 malades dépassée le 26 avril, et du pic de la première vague du printemps 2020 (environ 7.000 patients).

Du côté des décès, 293 nouveaux décès en 24 heures de personnes atteintes de la maladie ont été comptabilisés dans les hôpitaux, Au total, 106.713 personnes atteintes par le virus sont mortes depuis le début de l'épidémie.


AFP/VNA/CVN

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