>>Cyclone en Nouvelle-Calédonie : dégâts matériels et un blessé
>>La Nouvelle-Calédonie en quête d'une stratégie pour réduire le "risque requin"
La centrale électrique du site métallurgique Le Nickel (SLN), près de Nouméa, en 2012. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Grièvement blessée dans l'explosion, l'employée a succombé à ses blessures, selon la même source.
L'explosion, dont les origines font actuellement l'objet d'investigation, s'est produite lundi 10 mai à 08h00 (heure locale) à la centrale électrique au fuel, qui alimente l'usine métallurgique SLN, filiale du français Eramet, située à l'entrée de Nouméa, chef-lieu chef- lieu de la collectivité d'outre-mer française.
Une agente d'Enercal, qui gère l'unité de 150 Megawatts, a succombé en début d'après-midi à ses blessures à l'hôpital territorial, a indiqué dans un communiqué l'entreprise, qui a adressé son soutien aux proches de la victime.
"L'ensemble des préconisations techniques ont été mises en place pour sécuriser le site. (...) Les installations sont maintenant en sécurité. Une enquête est en cours", a déclaré à la presse Nicolas de Cointet, directeur des opérations d'Enercal.
L'accident s'est produit sur une des quatre chaudières, lors d'une phase de tests de remise en service après une révision de cette centrale vieillissante et polluante, construite il y a environ 50 ans.
Maintes fois différé, le projet de construction d'une nouvelle centrale au gaz pourrait voir le jour d'ici 2024.
La SLN est le premier employeur privé de Nouvelle-Calédonie, et a produit l'an dernier 47.000 tonnes de ferronickel.
AFP/VNA/CVN