Après une ouverture en léger repli, la Bourse de New York se redressait vers 16H00 GMT, le Dow Jones gagnant 0,72% et le Nasdaq 0,56%.
Relativement rassurés, les principaux indices vedettes en Europe ont finalement limité les pertes, après une ouverture en très nette baisse, sans toutefois parvenir à revenir dans le vert.
À la clôture, parmi les grandes places financières, Paris a perdu 0,63%, Londres 0,38%, Francfort 0,19%, Madrid 0,96%. Milan a chuté de 2,01%, mais la Bourse italienne a été surtout affectée par l'annonce de Moody's, qui a menacé vendredi d'abaisser la note de la dette du pays.
Le secteur bancaire a été le premier touché par le regain de tension dans le feuilleton financier grec débuté il y a près d'un an et demi. "Il y a toujours un risque que la nouvelle tranche d'aide (...) ne soit pas débloquée si le parlement grec n'entérine pas les mesures d'austérité, ce qui pèse aussi sur la monnaie unique" , commentait Kathleen Brooks, analyste de Forex.com. "Les difficultés économiques de la Grèce continuent de peser sur le marché" , notait l'analyste Sarah Wasserman, de Schaeffer's Investment.
Faute d'annonces concrètes, les Bourses se focalisent sur le risque d'une incapacité d'Athènes à honorer ses échéances financières dès début juillet, si le pays échouait à obtenir le versement d'au moins une partie de la tranche de 12 milliards d'euros du plan d'aide mis en oeuvre par l'Europe et le FMI.
Les marchés sont également sensibles à la fragilité de la situation à laquelle le Premier ministre grec Georges Papandréou doit faire face, en étant confronté à une forte hostilité de l'opposition de droite, d'une partie de sa majorité, sans parler des manifestations qui secouent le pays.
Dimanche, à l'issue d'une énième réunion sur la crise grecque au Luxembourg, les ministres des Finances européens ont laissé entrevoir un déblocage "d'ici mi-juillet" de la prochaine tranche des 110 milliards d'euros de prêts qu'ils ont promis l'an dernier au pays avec le Fonds monétaire international.
AFP/VNA/CVN