La communauté internationale a reconnu le Sud-Soudan

La communauté internationale, États-Unis, Chine, Russie, Union européenne et ses États membres en tête, a rapidement reconnu le Sud-Soudan, assurant de son soutien ce pays parmi les plus pauvres au monde qui a proclamé le 9 juillet son indépendance.

Dans un communiqué annonçant la reconnaissance officielle par Washington du Sud-Soudan, le président Barack Obama a ainsi déclaré qu'il pourrait compter sur l'aide des Américains. "Au moment où les Sud-Soudanais entreprennent la difficile tâche de bâtir leur nouveau pays, les États-Unis promettent d'être leurs partenaires dans leur recherche de la sécurité, du développement et d'une gouvernance qui puisse répondre à leurs aspirations et au respect des droits de l'homme", a-t-il dit. La veille, le Soudan avait reconnu la République du Sud-Soudan "en tant qu'État indépendant" et s'était "engagé à mettre en oeuvre l'accord de paix" de 2005, après des décennies de guerre entre les rebelles sudistes et les gouvernements successifs de Khartoum, qui ont dévasté la région.

Principal partenaire commercial du Soudan et plus gros investisseur dans son industrie pétrolière, la Chine espère de son côté que le Nord et le Sud seront "de bons voisins, des partenaires et des frères pour toujours", a affirmé l'envoyé spécial du président Hu Jintao aux cérémonies ayant marqué l'indépendance.

Présent à ces festivités à Juba, la capitale, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité de l'ouverture d'un "nouveau chapitre pour le Sud-Soudan", incitant les deux pays voisins à entretenir des relations "culturelles, politiques et commerciales positives et pacifiques".

Pour sa part, l'Union européenne "envisage un accord de partenariat avec la République du Sud-Soudan (...) et encourage ses dirigeants à respecter le pluralisme et la diversité afin de créer une société démocratique et équitable fondée sur la loi et le respect des droits de l'homme", est-il écrit dans une déclaration publiée au nom de l'UE et de ses États membres.

Les deux pays de l'UE siégeant à titre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU (aux côtés des États-Unis, de la Chine et de la Russie), la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance coloniale au Soudan, et la France, se sont également engagés à apporter leur appui au Sud-Soudan. "Nous accueillons le Sud-Soudan dans la communauté des nations et nous avons hâte de forger des liens encore plus étroits entre le Royaume-Uni et le Sud-Soudan dans les mois et les années à venir", a souligné dans un communiqué David Cameron, le Premier ministre britannique.

La France "assure le gouvernement et le peuple du Soudan du Sud de son soutien en vue de construire un État démocratique, et d'assurer la paix, la sécurité et le développement dans l'ensemble du pays", selon le président français Nicolas Sarkozy.

Et à Moscou, le président Dmitri Medvedev relève, dans un télégramme de félicitation à son homologue sud-soudanais Slava Kiir, que "le monde russe des affaires exprime un vif intérêt à travailler avec ses partenaires sud-soudanais, notamment pour développer et extraire les ressources naturelles", le nouvel État disposant de vastes réserves de pétrole. L'Égypte, pays-clé dans la région, a aussi reconnu le Sud-Soudan, tout comme, ailleurs sur la planète, le Canada, la Turquie, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie ou le Kenya.

AFP/VNA/CVN

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