"L'énergie nucléaire est toujours bonne, et dans un an ou deux nous pourrons dire qu'elle continue d'être essentielle au développement dans un environnement plus sûr", a dit M. Amano à l'issue d'une cérémonie pour le 20e anniversaire de l'agence de coopération nucléaire argentino-brésilienne. "Nous avons appris que le plus important était la sécurité", a dit le directeur de l'AIEA, ajoutant : "Tous les pays doivent maintenant coopérer pour la renforcer".
Un séisme et un tsunami ont dévasté le Nord-Est du Japon le 11 mars, endommageant fortement la centrale de Fukushima et causant la plus grave catastrophe depuis celle de la centrale ukrainienne de Tchernobyl en 1986.
Certains pays, comme l'Allemagne, l'Italie et la Suisse, ont décidé dans la foulée de la catastrophe de renoncer progressivement à l'atome civil. D'autres, comme la France, les États-Unis ou plusieurs pays d'Europe de l'Est, lui ont au contraire réaffirmé leur attachement.
AFP/VNA/CVN