"Nous n'acceptons pas la légitimité de la colonisation et nous sommes convaincus que mettre fin à toutes les activités de colonisation, présentes et futures, serait préférable", a souligné Mme Clinton dans une conférence de presse avec son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit.
Mme Clinton a également souligné que les négociations de paix au Moyen-Orient doivent inclure tous les problèmes concernant la ville disputée de Jérusalem.
"Il n'y a de doute dans l'esprit de personne que la voie vers un État palestinien (...) doit inclure toutes les questions (...) et cela comprend celle de Jérusalem", revendiquée comme capitale par les 2 parties, a-t-elle déclaré. "Je peux assurer que notre objectif est de parvenir à un véritable État (palestinien), avec une vraie souveraineté", a poursuivi la chef de la diplomatie américaine.
"Nous devons nous concentrer sur l'objectif final plutôt que perdre du temps à exiger telle ou telle chose", a déclaré pour sa part M. Gheit.
Mme Clinton a également affirmé que rien ne pouvait la "dissuader" de poursuivre les efforts de relance du dialogue israélo-palestinien, en panne depuis près d'un an. "Ma conviction personnelle est que rien ne doit affecter notre engagement et notre détermination à aller de l'avant. Il y a certes des obstacles, mais nous ne pouvons pas laisser quoi que ce soit nous dissuader", a-t-elle dit après des entretiens avec le président égyptien Hosni Moubarak.
Mme Clinton a également poursuivi ses efforts pour clarifier des déclarations qualifiant de "sans précédent" une proposition israélienne de gel partiel de la colonisation -qui exclurait Jérusalem- alors que Palestiniens et arabes réclament un gel complet, un objectif également proclamé par Washington.
"Notre politique concernant les activités de colonisation n'a pas changé", a-t-elle assuré. "Ce que nous avons reçu des Israéliens est sans précédent" et constitue "un mouvement positif", mais "ce n'est pas ce que nous préférons", a poursuivi la secrétaire d'État. "C'est comme pour les progrès que les Palestiniens ont fait en matière de sécurité", a-t-elle dit.
Mme Clinton devait partir pour Washington dans la journée après son passage au Caire, dernière étape prévue d'une tournée au Proche-Orient.
XINHUA-AFP/VNA/CVN