Mme Ashton "doit se rendre au Proche-Orient les 5 et 6 janvier", ont indiqué ses services dans un communiqué.
"Elle devra rencontrer des dirigeants clé des autorités israéliennes et palestiniennes pour confirmer l'engagement de l'UE dans le processus de paix et pour réaffirmer la nécessité de l'ouverture de passages vers Gaza afin de permettre sa reconstruction et de sa reprise économique", ont-ils ajouté.
"Des progrès urgents sont maintenant nécessaires vers une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, et l'UE va continuer à soutenir tous les efforts en vue de cet objectif", a souligné Mme Ashton, citée dans le communiqué.
"Il n'y a pas d'alternative à une solution négociée. Nous voulons voir l'État d'Israël et un État palestinien souverain et viable vivant côte à côte en paix et en sécurité", a-t-elle ajouté.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a estimé le 4 janvier dans un entretien avec l'AFP qu'il faudrait "au moins une décennie" avant "un accord politique" israélo-palestinien, alors que les négociations de paix sont bloquées depuis des mois.
"J'estime qu'il est impossible d'accélérer artificiellement le processus politique. Il faut avancer pas à pas", a-t-il ajouté, en plaidant pour un "accord intérimaire à long terme" avec les Palestiniens.
Le chef de la diplomatie israélienne, dont les prises de position ont été désavouées récemment par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a également reproché à la communauté internationale d' "en faire trop" à propos du conflit israélo-palestinien.
L'UE et les États-Unis ont réaffirmé à la mi-décembre leur volonté d'agir pour la création d'un Etat palestinien "souverain" aux côtés d'Israël, sans toutefois s'engager sur un calendrier ou une reconnaissance unilatérale d'un État palestinien.
AFP/VNA/CVN