"Des ambassadeurs de pays de l'Union européenne, des représentants des pays non-alignés et du groupe 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont été invités à visiter les sites nucléaires", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparasrt.
Cette invitation est "un nouveau signe de bonne volonté" dans le cadre de la coopération entre l'Iran et l'AIEA, a-t-il assuré. Le porte-parole a refusé de préciser quels pays étaient conviés, mais selon des sources diplomatiques auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, seules la Russie et la Chine sont invitées parmi les 5+1.
La liste comprend aussi la Hongrie, en tant que présidente de l'Union européenne, le groupe des pays non-alignés au conseil des gouverneurs de l'AIEA, et le groupe des pays de la Ligue arabe au conseil des gouverneurs, l'Égypte et Cuba.
"Cette visite aura lieu les 15 et 16 janvier", a déclaré Ali Asghar Soltanieh, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, cité par l'agence ISNA. "Les ambassadeurs (...) auprès de l'AIEA ont été invités pour visiter l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (Centre) et l'usine à eau lourde d'Arak (Centre)", a-t-il précisé.
"La Chine a reçu l'invitation de l'Iran et va poursuivre ses contacts avec l'Iran à ce sujet", a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Les pays du groupe 5+1 et l'Iran se sont retrouvés les 6 et 7 décembre à Genève pour reprendre des négociations sur le nucléaire, au point mort depuis 14 mois, et ont décidé de poursuivre le dialogue fin janvier à Istanbul.
Fin décembre, Ali Bagheri, adjoint de Saïd Jalili, le négociateur iranien sur le dossier nucléaire, s'était déclaré optimiste sur ces négociations d'Istanbul, en affirmant qu'elles pourraient "ouvrir la voie à une résolution des problèmes".
AFP/VNA/CVN