"Il faut plus (d'efforts) de la part de tous ceux qui sont impliqués", a-t-elle déclaré au côté de son homologue irakien Hoshyar Zebari.
Mme Clinton a souligné que les États-Unis n'avaient pas de "préférence", mais éprouvaient "un sentiment d'urgence" et étaient "préoccupés par le retard". "Nous demandons instamment aux dirigeants irakiens de trouver un accord, et de faire passer leurs intérêts personnels après l'intérêt national", a-t-elle ensuite ajouté.
M. Zebari a lui aussi évoqué "un sentiment d'urgence", mais s'est dit "confiant" dans la formation prochaine d'un gouvernement issu des élections de mars. "C'est une question irakienne", a-t-il insisté, affirmant que les dirigeants irakiens faisaient leur possible "pour éviter un vide constitutionnel".
La session du parlement irakien a été prolongée de 2 semaines afin de donner aux partis un délai supplémentaire pour trouver un accord sur la formation du gouvernement et sortir leur pays de la crise politique.
"Nous sommes prêts à faire tout ce qui est possible pour favoriser la formation du gouvernement au plus tôt", a affirmé Mme Clinton.
Washington a multiplié les initiatives diplomatiques à Bagdad pour débloquer la situation.
La dernière a été la visite du 3 au 5 juillet du vice-président américain Joe Biden, qui a exhorté les dirigeants irakiens à mettre de côté leurs ambitions personnelles pour former un gouvernement représentatif de toutes les communautés.
Washington préférerait en effet que ses troupes de combat -qui doivent avoir quitté l'Irak le 1er septembre- laissent derrière elles un contexte politique apaisé, alors que la situation demeure instable sur le plan de la sécurité.
AFP/VNA/CVN