Le Conseil a "condamné dans les termes les plus forts les attentats terroristes" de Kampala et affirmé la nécessité de "traduire en justice les auteurs, organisateurs, financiers et commanditaires de ces actes répréhensibles de terrorisme", dans une déclaration lue par l'ambassadrice du Nigeria à l'ONU, Joy Ogwu.
Mme Ogwu, qui préside le Conseil ce mois-ci, a ajouté que les 15 membres avaient réaffirmé que "le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations est criminel et injustifiable".
Un peu plus tôt, le service de presse de M. Ban avait indiqué dans un communiqué que ce dernier condamnait fermement "les attentats haineux commis hier à Kampala". M. Ban "espère que les auteurs de ces actes seront poursuivis en justice", est-il ajouté.
Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué le 12 juillet ce double attentat qui a fait 74 morts la veille à Kampala, dans 2 restaurants qui retransmettaient la finale du Mondial. Il s'agit de l'acte terroriste le plus meurtrier depuis douze ans en Afrique de l'Est.
Les shebab, qui contrôlent la plus grande partie de la Somalie et qui ont fait voeu d'allégeance à Al-Qaïda, combattent à Mogadiscio une force de paix de l'Union africaine (Amisom), qui protège de son côté le fragile gouvernement provisoire du président Sharif Cheikh Ahmed, élu début 2009.
L'Ouganda a été le premier pays à offrir des soldats à l'Amisom, dont les 6.000 hommes sont aujourd'hui pour moitié ougandais et pour moitié burundais.
AFP/VNA/CVN