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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a grappillé 3,52 points, à 7.577,59 points, à l'issue d'une séance en dents de scie. Mardi 1er octobre, l'indice avait reculé de 0,81%.
"C'est véritablement une journée de patience pour les investisseurs institutionnels" qui "attendent d'y voir plus clair" face aux développements géopolitiques au Moyen Orient et en particulier "à quinze jours de la saison des résultats d'entreprises", commente David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Echiquier.
En dehors de la géopolitique, "la colonne vertébrale des marchés cette semaine est liée au marché de l'emploi américain et c'est ce qu'il faudra regarder le plus" vendredi, a poursuivi David Kruk. Alors que "l'inflation décélère", les investisseurs veulent "absolument savoir si la croissance sera au rendez-vous", explique David Kruk.
En effet, "l'emploi touche la consommation, or la consommation représente 70% du Produit intérieur brut (PIB) des États-Unis, ainsi si l'emploi va moins bien, l'étape d'après est l'érosion de la consommation, ce qui toucherait la croissance", a détaillé M. Kruk.
Mercredi 2 octobre, les marchés se sont tournés vers un nouvel indicateur sur le marché du travail américain. L'enquête ADP/Stanford Lab a révélé que 143.000 emplois avaient été créés dans le secteur privé américain en septembre, plus que prévu.
Et puis des problématiques "propres au CAC 40" freinent encore le marché "alors qu'il y a encore de la défiance face à la dette française", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre français, Michel Barnier, a mis en garde mardi 1er octobre contre la dette publique "colossale" de la France, une "véritable épée de Damoclès" qui, si rien n'était fait, risquait de placer le pays "au bord du précipice".
Épinglée pour déficit excessif par Bruxelles et située dans le viseur des agences de notation qui se prononceront sur sa note souveraine dans les prochaines semaines, la France a vu sa dette gonfler jusqu'à 3.228,4 milliards d'euros ou 112% du PIB à la fin juin. C'est le niveau d'endettement le plus élevé de l'UE devant la Grèce et l'Italie.
TotalEnergies optimiste
Le géant pétro-gazier TotalEnergies (+2,24% à 60,64 euros) a annoncé un relèvement de sa prévision de croissance de la production d'hydrocarbures à environ 3% par an jusqu'en 2030, principalement du gaz liquéfié (GNL). Cette croissance sera même "supérieure à 3%" "sur les deux prochaines années 2025 et 2026", alors qu'il tablait jusqu'ici sur une hausse de 2 à 3% par an.
Sopra Steria en hausse
Le groupe français de services informatiques Sopra Steria lance un programme de rachat d'actions à hauteur de 150 millions d'euros, selon un communiqué. Le titre a gagné 3,07% à 191,10 euros.
AFP/VNA/CVN