"Le Conseil national de transition (CNT) a placé l'aide dans la procédure électorale très haut sur la liste des tâches pour lesquelles il souhaite une assistance des Nations unies, et nous avons fait pas mal de travail préparatoire", a déclaré M. Martin.
Ce conseiller du chef de l'ONU était arrivé le 3 septembre à Tripoli avec mission de s'enquérir des besoins du CNT afin de l'aider à rétablir la stabilité et la sécurité dans les prochains mois en Libye.
Il est cependant encore "trop tôt pour donner des détails" sur la manière dont va se dérouler la transition en ce qui concerne le système électoral, la mise en place d'une commission électorale et d'autres détails techniques, a précisé M. Martin.
"Les Nations unies sont prêtes à intervenir très rapidement pour apporter leur expertise en matière électorale afin d'aider les autorités à suivre le calendrier (électoral) qu'ils ont fixé", a-t-il ajouté.
Le CNT a annoncé qu'il comptait diriger le pays jusqu'à l'élection dans huit mois d'une assemblée constituante d'environ 200 membres, avant des élections générales un an plus tard.
Mais le délais de huit mois ne débutera que lorsque les nouvelles autorités, qui disent contrôler actuellement 90% du territoire libyen, auront déclaré la libération totale du pays, a expliqué M. Martin.
L'un des enjeux-clés pour le nouveau pouvoir dans ce pays sera d'établir des forces de police et un système judiciaire garantissant l'ordre et la sécurité tout en respectant les droits de l'homme, a estimé le 5 septembre Ian Martin.
Une autre priorité sera de réformer le système carcéral afin d'éviter les détentions "arbitraires" et de faire en sorte que ceux qui ont commis un crime soient poursuivis "dans le cadre d'un système légal qui protège leurs droits", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN