>> Sjöström seule au monde, les relais bleus en construction
La star suédoise de la natation Sarah Sjöström. |
Photo : Getty Images/CVN |
Présente à Pékin en 2008 à l'âge de 15 ans, titrée sur 100 m papillon aux Jeux de Rio en 2016, la nageuse suédoise fera "ce qu'elle a l'habitude de faire" pour tenter à 30 ans de décrocher une médaille d'or sur 50 m nage libre.
Il s'est écoulé 14 ans entre votre premier record du monde en 2009 sur 100 m papillon et le dernier sur 50 m nage libre en 2023. Comment parvenez-vous à rester ainsi au plus haut niveau mondial ?
Il y a beaucoup de facteurs qui m'ont permis de rester longtemps dans ce sport. Tout d'abord, l'environnement dans lequel je m'entraîne. Je pense que j'ai eu les bonnes personnes autour de moi, les bons entraîneurs, et ils veillent à ce que je récupère quand j'en ai besoin. Ils planifient l'entraînement pour moi afin que je puisse me maintenir à ce niveau pendant de nombreuses années.
Quel conseil donnez-vous à vos coéquipiers qui disputent les Jeux pour la première fois ?
Les Jeux olympiques sont un énorme rendez-vous, mais je pense que le plus important est de faire ce que l'on a répété et de ne pas compliquer les choses. Il suffit d'aller dans le bassin et de faire ce que l'on a l'habitude de faire. Je pense que c'est la chose la plus facile à faire pour être aussi performant qu'on le souhaite.
Vous avez remporté 23 médailles en individuel aux Mondiaux, quatre médailles olympiques dont un titre, comment gardez-vous votre motivation au quotidien à l'entraînement ?
La motivation n'est pas toujours au rendez-vous. Parfois, il est très difficile de trouver la motivation, mais je pense que cela m'aide généralement lorsque nous partons en camp d'entraînement dans un endroit vraiment agréable. Par exemple, nous sommes allés en Afrique du Sud pendant quatre semaines à Noël et au Nouvel An, et cela m'a donné beaucoup de motivation.
Parfois, il s'agit simplement de changer un peu d'environnement et d'essayer quelque chose de nouveau, ou de me lancer un nouveau défi. Il peut s'agir de soulever quelque chose de plus lourd à la salle de sport ou d'essayer quelque chose d'autre à la piscine. C'est ce qui me motive le plus.
Je suis très enthousiaste à l'idée de participer à mes cinquièmes Jeux olympiques, et j'espère qu'il y en aura d'autres, par exemple en 2028 à Los Angeles. Mais tout d'abord, Paris. Et oui, ce sera passionnant d'y être et d'encourager mes coéquipiers. Ce sera une belle compétition.
Quel est votre objectif à Paris ? Vous avez gagné tant de médailles, vous avez battu tant de records. Qu'attendez-vous de ces Jeux ?
J'ai gagné les championnats du monde ces trois dernières années et j'ai aussi gagné l'argent (aux Jeux de) Tokyo. Ce serait donc bien de monter sur la plus haute marche du podium, bien sûr, et d'être meilleure que je ne l'ai jamais été.
Ce sera une compétition difficile, c'est certain. Je dois tout d'abord m'assurer que ma forme physique est vraiment bonne le jour de la course et que tous les aspects techniques de la natation, comme les départs et les arrivées sont au rendez-vous. Il y a donc beaucoup de facteurs qui doivent fonctionner au bon moment. J'espère que ce sera le cas.
Comment se déroule votre préparation ?
La préparation se passe bien. Je viens de rentrer de Monaco, une compétition réussie où j'ai fait 23.84 (aux 50 m nage libre). C'est un très bon résultat. Je suis heureuse, très heureuse de pouvoir passer sous la barre des 24 secondes. Et je crois que je peux être encore plus rapide quand je serai à Paris.
AFP/VNA/CVN