JO-2020 : c'était l'heure de Cannone, et l'or de la France

À la bonne heure ! L'épéiste Romain Cannone a offert dimanche 25 juillet à la France l'or qui lui manquait, son premier titre des Jeux olympiques de Tokyo, qui vient s'ajouter à l'argent de la judoka Amandine Buchard et au bronze de son comparse Luka Mkheidze, qui avait débloqué le compteur samedi 24 juillet.

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La joie de l'épéiste français Romain Cannone, champion olympique après sa victoire en finale, 15 touches à 10 face au Hongrois Gergely Siklosi, aux JO de Tokyo 2020, le 25 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Et, surfant peut-être sur l'allégresse, l'équipe de France de basket a profité de la soirée pour signer un bel exploit en dominant les États-Unis (83-76) à Saitama !

La délégation tricolore termine donc le premier week-end de compétition dans la joie, et avec toutes les couleurs du podium. Trois médailles qui proviennent des habituels sports olympiques majeurs pour la France.

Cannone, bien loin de figurer parmi les favoris au matin, a su saisir une chance comme seuls les Jeux olympiques peuvent en offrir, pour un jour de gloire qu'il est allé chercher avec panache.

Cannone a ainsi battu en finale le Hongrois Gergely Siklosi, numéro 1 mondial. Rien que ça ! Le Français était tout simplement dans un jour de grâce.

Cela aurait pu être le cas aussi de la judoka Amandine Buchard. Mais cette fois, la logique a été respectée avec sa médaille d'argent chez les - 52 kg.

La Française espérait sans doute l'or, mais elle n'a rien pu faire face à la Japonaise Uta Abe, qui était sa grande rivale annoncée.

Amandine Buchard fière de sa médaille d'argent dans la catégorie -52 kg aux JO de Tokyo, le 25 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au Nippon Budokan, la Française s'est inclinée sur immobilisation dans le Golden score. À 21 ans, Abe est désormais à la tête d'une médaille d'or olympique et de deux titres mondiaux.

Le Japon peut d'ailleurs être fier de la famille Abe puisque - et c'est la belle histoire du jour - le frère d'Uta, Hifumi, est lui aussi devenu champion olympique quelques minutes plus tard, en battant le Géorgien Vazha Margvelashvili dans la catégorie des -66 kg.

En matinée, l'histoire olympique s'est écrite au centre de Tokyo et à une centaine de kilomètres à l'extrême est, avec respectivement les premiers pas olympiques du skateboard et du surf.

Malgré l'absence de public, c'est un Japonais, Yuto Horigome, qui est devenu le premier champion olympique de l'histoire, et dans le quartier qui l'a vu grandir, au bord de la baie de Tokyo.

En street, discipline où le skater doit enchaîner des tricks (figures) sur des modules rappelant le mobilier urbain comme des rampes, le tout récent champion du monde a pris le dessus sur le Brésilien Kelvin Hoefler et l'Américain Jagger Eaton.

Les Français ont été dans le coup mais finissent au pied du podium pour Vincent Milou, le champion d'Europe 2019, alors qu'Aurélien Giraud, N°6 mondial qui s'était présenté en finale avec le meilleur score des qualifications, a terminé sixième (29,09).

À Chiba, sur la côte, vingt surfeurs puis autant de surfeuses ont défié pour la première fois des vagues olympiques lors du tour préliminaire.

Si la météo, élément plus que déterminant dans cette discipline, le permet, les premiers champions olympiques de l'histoire seront connus mercredi 28 juillet. Les Français Johanne Defay, chez les dames, et Jérémy Florès, peuvent espérer surfer sur les bonnes "vibes" françaises.

Dès mardi 27 juillet, une tempête tropicale, qui pourrait devenir un typhon, est toutefois attendue sur Tokyo et sa région.

Dimanche 25 juillet a également été synonyme de premières médailles en natation, sport roi habituel de la première semaine des Jeux.

L'Américain Chase Kalisz a remporté le 400 mètres quatre nages, le premier des 35 titres décernés en natation, alors que le jeune Français Léon Marchand a pris la sixième place.

Parti très vite, repris en dos, auteur d'une superbe brasse et émoussé sur la dernière longueur de crawl, Léon Marchand a terminé loin de son récent record de France (4:11.16 contre 4:09.65). Pas d'inquiétude, le Toulousain de 19 ans est surtout programmé pour Paris-2024.

Cette journée a surtout été marquée par une belle surprise, avec le sacre sur 400m nage libre du Tunisien de 18 ans Ahmed Hafnaoui.

La performance tricolore de la matinée est à mettre sur le compte de Marie Wattel. À 24 ans, elle a pulvérisé le record de France (56.16) pour s'offrir sa première finale olympique sur 100m papillon, distance dont elle est devenue au printemps la championne d'Europe.

Lundi 26 juillet, Wattel retrouvera notamment la championne olympique en titre, la Suédoise Sarah Sjöström, longtemps incertaine après s'être fracturé un coude en février.

Enfin, dans les sports collectifs, Gignac et l'équipe de France de foot ont fait le spectacle contre l'Afrique du Sud (4-3 avec un triplé de l'ancien Marseillais).


AFP/VNA/CVN

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