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Le Serbe Novak Djokovic à l'entraînement, à Tokyo, le 21 juillet, avant le début du touroi olympique. |
Andy Murray est lui aussi en quête d'exploit : déjà couronné à Londres et Rio, il aura pour objectif de réaliser le triplé. Malgré un classement loin de son meilleur niveau (102e) l'Ecossais, poursuivi depuis plusieurs années par les blessures, a pu bénéficier d'une place dans la sélection britannique.
Forfaits en série
Les forfaits se sont multipliés ces dernières semaines pour le tournoi olympique. Parmi les grands absents, cinq membres du top 10 chez les messieurs (27 membres du Top 50), dont le No3 mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, qui, épuisé, a choisi de zapper le rendez-vous olympique. Le No6, l'Autrichien Dominic Thiem a fait de même, tout comme l'Italien Matteo Berrettini (8e), récent finaliste de Wimbledon, ou le Canadien Denis Shapovalov (10e).
Federer, à nouveau blessé à un genou, a lui aussi dû renoncer, à dix jours du début des Jeux. A près de 40 ans - il les fêtera le 8 août - le Suisse, No9 mondial, voit ainsi s'envoler sa dernière chance de remporter un titre olympique en simple.
Chez les dames, Serena Williams, déjà médaille d'or à Londres en simple, ne sera pas non plus présente à Tokyo. À 39 ans, l'Américaine a fait une croix sur ce qui était sans doute ses derniers JO, préfèrant se concentrer sur sa quête d'un 24e titre en Grand Chelem pour égaler le record de Margaret Court.
Le tableau féminin sera aussi privé de la Roumaine Simona Halep (10e), toujours pas remise de sa blessure au mollet, de la Canadienne Bianca Andreescu (5e), effrayée par les conditions sanitaires, et de la championne olympique en titre, la Portoricaine Monica Puig, blessée, ainsi que de sa dauphine, l'Allemande Angelique Kerber.
Djokovic favori
Dans ce contexte, un seul grand favori chez les hommes : Djokovic. Sorti en larmes au 1er tour à Rio en 2016 par l'Argentin Juan Martin del Potro, qui l'avait privé en 2012 de la médaille de bronze, le Serbe a une revanche à prendre.
Vainqueur des quatre Grands Chelems (20 au total), de la Coupe Davis, du Masters, seul le titre olympique lui échappe encore.
Il arrivera à Tokyo en pleine confiance après ses victoires à l'Open d'Australie, à Roland-Garros et à Wimbledon. S'il s'impose à Tokyo - puis à l'US Open - il réalisera le "Golden Slam", c'est à dire remporter tous les tournois du Grand Chelem et les JO la même année. Un exploit seulement réalisé par l'Allemande Steffi Graf en 1988.
Parmi les autres joueurs à surveiller, il y aura aussi le Japonais Kei Nishikori, ancien No4 mondial, en bronze à Rio et qui rêve d’être couronné dans son pays, et les jeunes loups du circuit, Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas, Andrey Rublev, et Alexander Zverev.
La Japonaise Naomi Osaka à l'entraînement à Tokyo, le 20 juillet, avant le début du tournoi olympique. |
Osaka chez elle
Chez les femmes, la Japonaise Naomi Osaka aura à cœur de briller chez elle. Mais elle devra faire face à la pression. Pas simple pour celle qui a récemment annoncé souffrir d’épisodes dépressifs et d’anxieté, qui l'ont notamment contraints à quitter Roland-Garros et à déclarer forfait à Wimbledon.
Face à elle, elle trouvera notamment la Polonaise Iga Swiatek et la No1 mondiale australienne Ashleigh Barty, tout juste sacrée à Wimbledon.
Peu d'espoir pour les Français
Coté Français, les chances de médailles apparaissent très minces au vu des performances récentes du clan tricolore. Pas un seul Français, aussi bien chez les femmes que chez les hommes, ne figurait au deuxième tour de Roland-Garros et Wimbledon cette année.
La chance de médaille la plus importante pourrait venir du double de Nicolas Mahut et de Pierre-Hugues Herbert, déjà vainqueurs des quatre titres du Grand Chelem, dont le dernier en date à Roland-Garros cette année. Seule inquiétude: la blessure à la cuisse d'Herbert, contractée à Wimbledon.