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L'Ouzbèke Oksana Chusovitina, lors du concours du saut de cheval, le 14 août 2016 aux Jeux olympiques à Rio de Janeiro. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Quand j'ai débuté la gym, je n'ai jamais pensé à faire les Jeux, c'était juste un sport que j'aimais. Je suis très fière de ce que j'ai réussi dans ce sport", a expliqué en marge des entraînements à Tokyo, Chusovitina qui a participé à ses premiers JO en 1992 à Barcelone, cinq ans avant la naissance de la superstar actuelle de la gymnastique, l'Américaine Simone Biles.
"J'adore la gymnastique. Je me dis : pourquoi ne pas s'entraîner et concourir tant que je peux encore ?", déclarait-t-elle en 2020 pour expliquer son incroyable longévité : "Si j'arrêtais, je pense que je le regretterais amèrement".
Née le 19 juin 1975 à Boukhara, Chusovitina a commencé sa carrière en URSS, mais ses premiers Jeux, en 1992, se déroulèrent sous les couleurs de l'équipe unifiée des ex-Républiques soviétiques.
À Barcelone, elle remporte l'or au concours général par équipes, mais elle doit encore attendre 16 ans pour remporter une médaille olympique individuelle, l'argent au saut, sa spécialité. C'était en 2008, à Pékin, sous les couleurs de l'Allemagne qu'elle avait rejoint en 2002 pour permettre à son fils Alisher de soigner une leucémie.
Les Jeux de Tokyo seront ses cinquièmes pour l'Ouzbékistan, un pays de 33 millions d'habitants où sa notoriété est si grande qu'un timbre à son effigie a été édité.
Après les Jeux de Tokyo, promis, elle raccrochera, mais elle restera dans la gymnastique, puisqu'elle compte ouvrir une académie de gymnastique à Tachkent, pour aider la jeune génération à éclore.
"Cela fait du bien d'être ici, mais cette fois c'est sûr ce sont mes derniers Jeux", a-t-elle expliqué à son arrivée à Tokyo.
Un autre de ses objectifs est de continuer la gym, mais sur scène cette fois, pour "un spectacle de théâtre", afin de populariser son sport en Ouzbékistan, où la lutte ou la boxe restent les sports les plus populaires.
"Je veux que les gens aiment la gymnastique", confiait-t-elle en 2020. "Quand les gens verront comme c'est beau, ils se précipiteront pour mettre leurs enfants dans des cours de gym".