Le gouvernement prévoit des crédits annuels de 96.340 milliards de yens (688 milliards d'euros au taux de change actuel), une somme en yens jamais atteinte pour un budget initial, souvent complété dans l'année par une ou plusieurs rallonges.
Le Premier ministre ja |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'exécutif de droite espère en outre une croissance de 1,5% en 2015-2016, au lieu de +1,4% selon de précédentes prévisions datant de juillet, après une année 2014-2015 qui devrait afficher une récession de 0,5%.
"L'économie devrait se redresser grâce à une forte demande privée", a expliqué à la presse le ministre de la Revitalisation économique, Akira Amari.
Le gouvernement escompte un produit intérieur brut (PIB) de 504.900 milliards de yens, au-dessus de la barre symbolique des 500.000 milliards pour la première fois en huit ans, grâce à des dépenses privées qui devraient s'élever de 2% et en représenter près des trois cinquièmes.
M. Abe et ses ministres parient sur une hausse des salaires, un levier sur lequel ils font pression en quémandant sans arrêt aux patrons de faire un geste envers leurs employés.
"Le budget de cette année va à la fois dans le sens d'une réforme fiscale mais aussi d'un assainissement des finances, parce que c'est le seul chemin viable", a déclaré le Premier ministre, Shinzo Abe, lors d'une réunion lundi 12 janvier. Ce dernier a promis que les crédits de l'État allaient d'abord être consacrés à la revitalisation des régions, ainsi qu'à la protection sociale en général et à l'aide à l'éducation des enfants en particulier.
Il s'est de même engagé sur une notable réduction des émissions de nouvelles obligations d'État, ciblant un montant ramené pour la première fois en six ans à moins de 40.000 milliards de yens.
Le promoteur de la politique économique "abenomics" (largesses budgétaires, souplesse monétaire, réformes structurelles) appelle à une approbation rapide par le Parlement de ce budget pour lui permettre selon lui de faire entrer l'économie dans le cercle vertueux espéré depuis son retour au pouvoir il y a deux ans.
"L'économie devrait se redresser grâce à une forte demande privée", a expliqué à la presse le ministre de la Revitalisation économique, Akira Amari.
Le gouvernement escompte un produit intérieur brut (PIB) de 504.900 milliards de yens, au-dessus de la barre symbolique des 500.000 milliards pour la première fois en huit ans, grâce à des dépenses privées qui devraient s'élever de 2% et en représenter près des trois cinquièmes.
M. Abe et ses ministres parient sur une hausse des salaires, un levier sur lequel ils font pression en quémandant sans arrêt aux patrons de faire un geste envers leurs employés.
"Le budget de cette année va à la fois dans le sens d'une réforme fiscale mais aussi d'un assainissement des finances, parce que c'est le seul chemin viable", a déclaré le Premier ministre, Shinzo Abe, lors d'une réunion lundi 12 janvier. Ce dernier a promis que les crédits de l'État allaient d'abord être consacrés à la revitalisation des régions, ainsi qu'à la protection sociale en général et à l'aide à l'éducation des enfants en particulier.
Il s'est de même engagé sur une notable réduction des émissions de nouvelles obligations d'État, ciblant un montant ramené pour la première fois en six ans à moins de 40.000 milliards de yens.
Le promoteur de la politique économique "abenomics" (largesses budgétaires, souplesse monétaire, réformes structurelles) appelle à une approbation rapide par le Parlement de ce budget pour lui permettre selon lui de faire entrer l'économie dans le cercle vertueux espéré depuis son retour au pouvoir il y a deux ans.
AFP/VNA/CVN