>>L'UMP devrait avoir un secrétaire général et non un président, selon Raffarin
Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy (centre), au siège du parti, le 6 janvier à Paris. |
"Pour défendre ses intérêts, l'UMP devait agir au niveau de la procédure au pénal, puis de la procédure au commercial. Au plan pénal, l'UMP s'est portée partie civile en juillet dernier dans le procès contre Bygmalion. Pour le moment, l'instruction est en cours", a rappelé M. Fasquelle.
Au plan commercial, "la société Event & Cie ayant été placée en liquidation judiciaire, l'UMP devait, toujours pour préserver ses intérêts, déclarer ses créances. La date limite avait été fixée au 15 octobre. Le 10 octobre, nous avons donc déclaré notre créance à hauteur de 27,5 millions d'euros, plus un million d'euros de dommages et intérêts", a-t-il ajouté.
Selon M. Fasquelle, ces 27,5 M EUR correspondent à "des prestations payées non effectuées ou en décalage avec ce qui était demandé", avec un système de "double facturation et de facturations fictives".
Un autre responsable UMP a affirmé que "soit l'UMP cautionne, soit elle considère avoir été volée et tente de récupérer son argent".
La société Bygmalion est soupçonnée d'avoir surfacturé à l'UMP des prestations imputables à la campagne du candidat Sarkozy pour éviter un dépassement de plafond de la campagne.
AFP/VNA/CVN