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| L'aciérie ex-Ilva à Tarente, en Italie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le déficit de la balance énergétique s'est ainsi réduit à -49,55 milliards d'euros l'an dernier, contre -65,13 milliards d'euros en 2023.
La troisième économie de la zone euro avait enregistré en 2023 un excédent commercial de 34,01 milliards d'euros.
Les exportations ont accusé une légère baisse de 0,4% en 2024.
Les exportations de biens intermédiaires (-1,1%), de biens d'équipement (-4,3%) et d'énergie (-18,7 %) ont diminué l'an dernier, tandis que celles de biens de consommation ont augmenté (+5,6%).
Quant aux importations, elles ont reculé de 3,9% en 2024, sous l'effet de la chute des achats d'énergie (-22,6%).
En décembre, l'Italie a enregistré un excédent commercial de 5,98 milliards d'euros, contre 5,33 milliards d'euros lors du même mois en 2023.
Les exportations ont augmenté de 2,9% en décembre sur un an, une hausse qui atteint 4,2% pour les marchés hors Union européenne.
Parmi les pays qui ont le plus contribué à la hausse des exportations en décembre, figurent l'Espagne (+15,1%), les Pays-Bas (+15%), le Royaume-Uni (+14%) et la Belgique (+10,6%).
À l'inverse, les exportations vers les États-Unis et l'Allemagne (-3,7% chacun), la Chine (-5,8%) et l'Autriche (-8,9%) ont baissé.
Les importations ont quant à elles progressé de 1,7% en décembre sur un an.
La hausse de l'excédent commercial en 2024 contraste avec un contexte de croissance atone et une crise du secteur manufacturier en Italie.
La production industrielle en Italie a chuté ainsi de 3,5% sur l'année 2024 et de 7,1% en décembre sur un an.
L'Italie a enregistré une croissance économique de 0,5% l'an dernier, selon une première estimation de l'Istat, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse du produit intérieur brut de 1%.
La péninsule a vu son PIB stagner au quatrième trimestre de 2024 par rapport au précédent, après avoir déjà enregistré une croissance nulle au troisième trimestre.
AFP/VNA/CVN
