Le chef de l'exécutif local, Leung Chun-ying, dont les protestataires réclament la démission car ils le considèrent comme la marionnette de Pékin, a dit la détermination des autorités "à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre public".
Des manifestants prodémocratie le 5 octobre 2014 dans le quartier Mongkok à Hong Kong. |
Il faut permettre aux sept millions d'habitants "de reprendre une vie et une activité normales", a-t-il martelé à la télévision, au moment où des dizaines de milliers de manifestants se massaient dans le centre de Hong Kong pour dénoncer les violences commises à leur encontre par des habitants excédés, auxquels se sont mêlés militants pro-Pékin et hommes de main de la mafia chinoise.
"Paix! Anti-violence!", ont scandé samedi 4 octobre les manifestants massés dans le quartier d'Admiralty, près du siège du pouvoir local, devenu le point de ralliement de la contestation qui s'est brutalement accélérée voici une semaine.
Dimanche 5 octobre, le nombre de manifestants s'était réduit. Reste à savoir cependant si les protestataires sont rentrés chez eux simplement pour reprendre des forces comme ils le font depuis une semaine ou s'ils ont entendu le message des autorités.
Hong Kong, ancienne colonie britannique, traverse sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.
AFP/VNA/CVN