L'amélioration du cadre juridique dans le secteur commercial continue pour créer des conditions favorables à ces activités et résoudre rapidement les problèmes de droit commercial au niveau des exportations et distributions chez les entreprises à fonds étrangers.
Selon la Chambre d'Industrie et de Commerce de Hô Chi Minh-Ville, les secteurs à forte densité de main-d'œuvre et de ressources sont en train de décroitre dans la structure industrielle de la ville. Parmi eux, les 2 secteurs qui emploient le plus de travailleurs, la confection et la chaussure en cuir (qui attirent des travailleurs de tout le pays, provoquant une surcharge par rapport à l'infrastructure existante), ont reculé par rapport à la valeur de la production industrielle.
Les données statistiques montrent que la part du secteur de la confection a diminué, passant de 13,3% en 2005 à 12,7% en 2009 ; et la branche de la chaussure en cuir, de 7,2% en 2005 à 6,8 % en 2009. Selon Nguyên Van Lai, directeur de la Chambre d'Industrie et de Commerce de Hô Chi Minh-Ville, ces 2 secteurs se convertissent petit à petit vers un modèle de développement industriel, d'articles de mode et élaborent des marques haut de gamme. La production a tendance à se déplacer vers les régions voisines et particulièrement vers les régions du centre. Ce qui est très intéressant, c'est que pour atteindre ces résultats, la ville met en œuvre un processus qui réalise en même temps de nombreux programmes d'aide et pousse à la mutation des structures économiques, particulièrement la transformation des structures d'exportation, le développement des productions et des branches industrielles cruciales, les programmes de coopération liés au développement industriel avec les régions, l'aide à la formation des ressources humaines…''
On peut voir clairement les résultats de ces efforts si on analyse le secteur de transformation des denrées alimentaires. Dans la stratégie de développement de ces branches, la municipalité aide profondément les entreprises qui concentrent leurs investissements dans des équipements modernes pour améliorer la valeur des produits, augmentent la capacité d'exportation et la protection de l'environnement. De nombreuses entreprises participent aux principaux programmes de production industrielle de la municipalité comme Vifon, Kinh Dô, Acecook, Vinamilk, Pham Nguyên…Celles-ci ont concentré leurs investissements dans les technologies et les équipements, organisé un système de distribution, élaboré des marques commerciales pour s'emparer d'une partie du marché intérieur et exporter vers de nombreux pays, avec les biscuits, glaces (Kinh Dô), yaourts, glaces, lait frais (Vinamilk), soupes et vermicelle pré-cuisinés… (Vifon et Acecook). Nguyên Van Bên, directeur général de la compagnie Vifon fait savoir que son entreprise, qui concentre ses investissements dans les produits pré-cuisinés à partir de farine de riz comme les soupes, le vermicelle…, a contribué à écouler les produits de nos agriculteurs et améliorer la valeur du grain de riz vietnamien.
Encourager les entreprises à utiliser les hautes technologies
En 2010, la mission principale de Hô Chi Minh Ville est de déterminer le déploiement des mesures d'aide à l'import-export dans un champ d'activité suivant une orientation précise proposée.
Selon Nguyên Van Lai, cela est indispensable pour que la structure des importations augmente fondamentalement dans les équipements et accessoires répondant aux besoins d'investissements et de matières premières pour la production de marchandises à exporter. Dans cette tendance, la ville encourage le renouvellement des équipements dans le domaine des hautes technologies en provenance des pays européens et nord-américains, ainsi que la diminution accélérée de ceux venant de la zone asiatique.
La ville encourage les associations professionnelles à revoir les contrats d'exportation déjà signés, essentiellement ceux à long terme pour porter son attention sur les problèmes de paiement et leurs conditions afin d'éliminer les risques imprévus. Les entreprises approuvent les associations pour une coordination avec les organismes commerciaux vietnamiens à l'étranger dans le but de déceler l'information concernant la situation juridique, les capacités de paiement des partenaires et éviter des risques qui se sont déjà produits plusieurs fois en 2008, surtout dans la situation de crise économique mondiale.
Le pays continuera à perfectionner son cadre juridique dans le secteur commercial pour créer des conditions favorables à ces activités, et traiter rapidement la règlementation des entreprises exportatrices, les droits de distribution pour les établissements à participation étrangère. Hô Chi Minh-Ville s'engage fortement à poursuivre la réforme des formalités administratives et à faciliter les secteurs concernant les procédures d'import-export. Tout cela fait partie d'un programme de transformation de la structure des exportations jusqu'à l'horizon 2020.
Hô Chi Minh-Ville déploie une série de programmes pour créer un système d'infrastructures de services aux exportations comme : réajuster le plan pour créer 15 zones industrielles et d'exportations ainsi que 2 zones de hautes technologies. La superficie destinée au développement industriel est de 14.900 ha jusqu'en 2010 dont 7.000 ha pour les zones industrielles et zones d'exportations, 1.900 ha pour un groupe industriel et la petite industrie artisanale ; une superficie de 4.000 ha pour les entrepôts, 2.000 ha pour un système électrique et d'eau… Actuellement, certains projets ont été activés pour le développement de produits d'exportation ayant une teneur en matière grise et une haute valeur ajoutée comme le Centre technologique de logiciels Saigon, le parc de logiciels Quang Trung, la zone technologique de logiciels de l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville, l'immeuble E-Town de Ree, le Centre d'application des systèmes d'information géographique…
L'analyse des produits exportés en 2008 montre que les structures d'import-export ne sont pas rationnelles. Les produits nécessaires à importer sont des ébauches, engrais, carburants, matières plastiques, fibres de coton, produits chimiques et matières premières, équipements mécaniques, accessoires…qui n'ont augmenté que de 17,5%. Les articles d'importation nécessitant des contrôles comme les lubrifiants à la graisse végétale, papiers et les autres types de marchandises ont augmenté de 61,7%. En particulier, les marchandises dont il faut limiter les importations comme articles de consommation, voitures, motos, pièces détachées et accessoires automobiles… ont augmenté de 98,8 %.
Dominique Maurice/CVN