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Le décret de juillet 2024 fixant la date a été annulé en raison de difficultés logistiques et financières, selon un communiqué officiel. Un nouveau décret devrait établir une nouvelle date pour le scrutin.
Le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, le 18 février 2023 à Addis Abeba, en Ethiopie |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le report était attendu depuis la fin de la semaine dernière, Embalo ayant confirmé samedi 2 novembre qu'il officialiserait cette décision. Le ministre de l'Administration territoriale, Aristides Ocante da Silva, a expliqué que le délai était trop court pour régler les problèmes organisationnels nécessaires à la tenue des élections.
Le report des législatives fait suite à la dissolution du Parlement par le président en décembre 2023, après des affrontements violents qu'il a qualifiés de tentative de coup d'État.
Cette situation souligne l’instabilité persistante de la Guinée-Bissau, un pays frappé par des crises politiques fréquentes. Depuis les élections législatives de juin 2023, une coalition dominée par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) détenait une majorité absolue au Parlement, créant une cohabitation tendue avec le président Embalo.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres et corrompus du monde, a connu de nombreux coups d'État et tentatives de renversement depuis son indépendance en 1974.
Bien que le pays ait fait des progrès vers la stabilité constitutionnelle depuis 2014, les turbulences politiques demeurent, notamment depuis l’élection d'Embalo à la présidence en 2019. Le terme de son mandat et la date des prochaines élections présidentielles restent incertains et sujets à controverse.
AFP/VNA/CVN